Publié le : 13 janvier 2005
Un roman particulièrement noir dans l'œuvre d'Andrea H. Japp, qui inscrit
son intrigue policière sur fond de tragédie humaine. Que ce soit par
les nazis ou les Khmers, ses deux personnages principaux sont d'anciens
persécutés. Ils ont subi l'indicible et se sont murés dans le silence,
mais pas dans l'oubli. Pour ne plus être victimes, ils deviendront
bourreaux, et toute la qualité de l'auteur est dans la réalité qu'elle
donne à ses deux protagonistes. Une expérience qui ne laisse pas
indifférent.
Quelques pistes à explorer, ou pas...
Désolé, pas d'idée.
Les dix premières lignes...
Encore un. Juste un petit cri. Du reste, le jeu serait bientôt terminé, il
faiblissait et il fallait rentrer. Dommage. C'était si agréable. En
plus, il allait devoir le cacher.
Il se releva incertain, poussant du bout de sa basket la boule de poils ensanglantée
qui frémissait par spasmes dans l'herbe. Le chat l'avait à peine
griffé. Il le reconnaissait. Cela faisait des semaines qu'il lui
donnait un peu à manger pour l'apprivoiser. Quand la petite bête avait
compris qu'elle allait mourir, très lentement, il était trop tard. Il
l'avait assommé, pas trop fort, et le jeu avait commencé (...).
Quatrième de couverture...
Rescapée des camps Khmers rouges, Sok Bopah a refait sa vie aux États-Unis. Elle s'appelle désormais Isabel ; elle a deux enfants. Une complicité particulière l'unit à son beau-père, Simon. Il a connu, lui, les camps
nazis.
L'un et l'autre ont choisi le silence, la seule voie possible pour dépasser
le cauchemar et épargner à leurs proches la douleur des souvenirs.
Jusqu'au jour où un tueur s'attaque à la fille d'Isabel, la petite fille
qu'idolâtre le vieux Simon. Face à cette résurgence du mal, l'instinct
de la lutte à mort va s'éveiller en eux...
Sa trombine... et sa bio en lien...
Informations au survol de l'image...