À propos

Manifeste

Souvenez-vous...

Pol’Art Noir est né au début de l’année 2005, bien avant l’apparition des réseaux sociaux et à une époque où il était encore possible à tout à chacun de proposer sur la toile des contenus indépendants structurés.
En un peu moins de dix années d’existence, le site a vu se forger et s’agglomérer une communauté de « contributeurs » qui sont venus étoffer jour après jour sa diversité, allant jusqu’à constituer une modeste référence en la matière. À travers les échanges générés, que ce soit sur le forum ou physiquement lors de rencontres, de salons, j’ai vécu une expérience inoubliable et enrichissante.
La lassitude, le manque de disponibilité, la transformation de l’internet en espace marchand où la pertinence ne se mesurait plus qu’en termes de chiffre d’affaires, m’ont fait abandonner la partie en 2014.

Le temps a passé. Libéré aujourd’hui de toute « obligation » et ayant conservé dans un coin de disque dur le fruit de ces dix années de travail acharné au service de la littérature noire, m’est venue l’envie de relancer la machine avec l’idée simple, toujours intacte, de me contenter de partager mon amour de la lecture et du polar.
La version de Pol’Art Noir que vous avez sous les yeux reprend l’intégralité des chroniques de romans publiées depuis 2005. Celles et ceux qui l’ont pratiqué à une époque révolue remarqueront que certaines rubriques ont disparu : les interviews, les dossiers, les nouvelles, entre autres. Il s’agit pour moi d’un choix de simplicité. Un tel contenu ne serait plus enrichi et paraîtrait donc figé puisque je n’ai, aujourd’hui, aucune intention de poursuivre cette voie de développement.
Dans cette nouvelle mouture, plus de « note », tout juste une indication pour signifier les « coups de cœur ». Plus de signatures non plus.

À ce propos, si j’ai rédigé la majorité des commentaires, je n’oublie pas celles et ceux qui ont participé à l’aventure. Je ne les en remercierai jamais assez. Si jamais ceux-là ne souhaitaient plus voir leurs textes publiés en ces lieux, ou préféraient que soit clairement notifée leur contribution, il leur suffirait de me le faire savoir par message ; je me ferai un devoir d’accéder à leur demande.

Patrick Galmel, alias Polarnoir (pour les « anciens »)