Thierry Jonquet

Un avis personnel...

Publié le : 31 octobre 2005

Difficile de commenter ce roman de Thierry Jonquet sans dévoiler ce qui s'y trame impitoyablement.
Récit dérangeant s'il en est, abordant les pulsions malsaines, troublantes, qui se cachent derrière les vernis les plus brillants. Il s'agit là de vengeance, de violence, de la transsexualité, un véritable cauchemar dans un univers décalé et pourtant si proche de la réalité.
Mygale crée le malaise et la fascination, c'est une œuvre étrange, sournoise, qui se glisse au tréfonds des âmes perverses.
Que ceux qui l'ont sensible, l'âme, s'abstiennent !..

Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

À propos de transsexualité, on peut signaler un des romans de Brigitte Aubert, Transfixions, paru en 1998 et mettant en scène la vie interlope et miséreuse de Bo'.

Le début...

Les dix premières lignes...

Richard Lafargue arpentait d'un pas lent l'allée tapissée de gravier qui menait au mini-étang enchâssé dans le bosquet bordant le mur d'enceinte de la villa. La nuit était claire, une soirée de juillet, le ciel parsemé d'une pluie de scintillements laiteux.
Embusqué derrière un bosquet de nénuphars, le couple de cygnes dormait d'un sommeil serein, le cou replié sous l'aile, la femelle, gracile, douillettement blottie contre le corps imposant du mâle (...).

La fin...

Quatrième de couverture...

"Alex était parti, après avoir embrassé le vieux. Huit jours plus tard, il attaquait la succursale de Crédit Agricole et tuait le flic. Au village, tout le monde devait avoir gardé la page du journal, avec la photo d'Alex à la Une et celle du flic en famille."