Presses de la Cité - 1969 - Traduction (anglais) : France Marie Watkins
Tags : Roman noir Roman d'enquête Crime organisé Complot Détective privé Truand Etats Unis Années 1960 Populaire Moins de 250 pages
Publié le : 27 septembre 2010
Cynthia, l'avant-dernier roman au prénom féminin de Howard Fast, est la seconde enquête d'Harvey Krim, le détective privé qui travaille pour une grande compagnie d'assurance déjà croisé dans Oh ! Lydia. Cynthia, la fille d'un multimilliardaire a disparue depuis quelques jours et son père soupçonne un enlèvement. Heureusement, il s'est assuré contre l'éventualité de payer une rançon, d'où l'enquête d'Harvey Krim mandaté par son employeur pour retrouver la jeune femme.
Comme dans les autres romans de cette série, Howard Fast dévoile en filigrane un portrait de femme. Cette fois, c'est celui de Lucile, une amie bibliothécaire de Krim qui va le suivre dans cette enquête, plus pour l'intérêt quelle porte au détective.
Dans Cynthia, on est loin de la meilleure forme de Howard Fast : l'intrigue est un peu tirée par les cheveux, voire pas maîtrisée du tout, un peu comme si l'auteur construisait son récit sans vraiment savoir quoi mettre entre le début et la fin. Ce qui donne des passages surréalistes comme par exemple l'arrivée des cowboys mafieux. Surtout j'ai eu l'impression d'un roman alimentaire sans réelles idées.
Quelques pistes à explorer, ou pas...
Courrez vite vous procurer Sylvia du même auteur ! Sinon question mafieux, le Scarface de Armitage Trail vaut le détour.
Les dix premières lignes...
Alex Hunter, mon patron, admire les gens qui sont conséquents dans leurs actes et leurs paroles. Personne ne l'a jamais accusé de ne pas l'être; il est désagréable quand il veut l'être et il est tout aussi désagréable quand il cherche à se rendre aimable. Il paraît qu'il a une femme et des enfants. Je ne les envie pas. Il est mon patron parce qu'il dirige le service des enquêtes de la troisième plus grande compagnie d'assurance du monde, et je continue de rester sous ses ordres parce que, chaque fois qu'il me renvoie, les gros bonnets lui parlent et l'amadouent, et parce que je dois payer mon loyer et ma pension alimentaire. Il frise la soixantaine, il est amer et grisonnant et il a une mentalité de flic (…)
Quatrième de couverture...
Le multimilliardaire Elmer Cantwell Brandon est l'un des deux propriétaires de la banque privée Gerson et Brandon. Mais cela ne lui suffit pas : il est aussi le père tyrannique de la jolie Cynthia et il a assuré celle-ci, pour des sommes astronomiques, sur la vie et contre les enlèvements, à son propre profit. Il aime aussi les œuvres d'art mais, même si cela lui joue des tours, ce n'est pas son principal défaut.
Or Cynthia disparaît, au bien naturel et très vif émoi de la compagnie d'assurances. L'un de ses meilleurs enquêteurs, Harvey Krim, sera donc lancé, moyennant une jolie prime (que, soit dit en passant, il extorque à l'arraché), sur les traces de la douce créature.
S'il avait su que la piste allait lui faire rencontrer, outre quelques cadavres, à la fois une bande de cow-boys-gangsters du Texas et des représentants de la Mafia entre lesquels il allait se retrouver pris en sandwich, Harvey y aurait peut-être réfléchi à deux fois. Mais sur sa route, il y a aussi la très séduisante (et quelque peu possessive mais on ne peut avoir toutes les qualités) Lucile Dempsey et cela aussi fait réfléchir. De sorte que Harvey, finalement, ne regrettera rien…
Contrairement au richissime E.C. Brandon… qui regrettera beaucoup.
Sa trombine... et sa bio en lien...
Informations au survol de l'image...