La Danse de l'Ours

James Crumley

Gallimard / Série Noire - Octobre 1994 - Traduction (anglais) : François Lasquin

Tags :  Montana Entre 250 et 400 pages

Edition originale

Un avis personnel...

Publié le : 31 mars 2006

Recommandé Si vous tendez la main pour ouvrir La Danse de l'Ours, vous ne pourrez plus quitter ce Milo ; bardé de vices, un sale caractère, mais une bonne âme qui ne demande qu'à ressurgir à l'occasion.
Une vieille excentrique l'envoie sur la piste d'un mystérieux couple qu'elle a observé aux jumelles, depuis la terrasse de sa majestueuse demeure.
Une série de rencontres toutes plus fantasques les unes que les autres s'enclenche alors.
Car dans le monde de Milo, la demi-mesure n'existe pas. Armes, drogue, alcool, voitures, fringues, tout se consomme en quantité.
Les caractères sont bien trempés, les femmes indépendantes et fortes, les hommes paumés, et tous sont déjantés au milieu de ce Montana magique. Vaste paysage qui tient plus du personnage à part entière que du décor.
Crumley vous invite à une grande balade. Sans rebondissements perpétuels mais avec du rythme quand il faut, sans banale histoire d'amour mais avec des sentiments justes. On finirait presque par se laisser bercer par la richesse de ses mots, cette finesse dans la description et en oublier l'intrigue qui vous revient en forme d'estocade.
Crumley fait partie de ces auteurs dont on vous a forcément vanté le talent. Vous l'avez noté dans un coin de votre tête pour un jour « prochain ».
Faites vous du bien. Remontez le tout de suite au top de votre liste.


Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

Tout Crumley ! Puisqu'on vous le dit...

Le début...

Les dix premières lignes...

L'automne avait été exceptionnellement long et clément pour l'ouest du Montana. La neige n'était tombée que deux fois, et si légèrement que tout avait fondu avant midi. Au mois de novembre, nous avions eu trois semaines d'été indien d'une tiédeur si enivrante que tout le monde, même nous autres indigènes, semblait en avoir oublié que l'hiver approchait. Mais dans le canyon du Torrent d'Enfer, où j'habite, quand la brise matinale montait de l'eau glaciale et faisait bruire le feuillage desséché et jauni des peupliers et des saules, on sentait l'haleine de février, le mois que les Indiens appellent la Lune des Enfants qui Pleurent dans les Huttes : février, le cour aride et gelé de l'hiver, criant famine (...).


La fin...

Quatrième de couverture...

Milodragovitch, Milo pour les intimes, ancien détective privé, alcoolique mal repenti et nettement trop porté sur la coke, est un être complexe, cynique et revenu de tout. qui plaît cependant beaucoup aux femmes ! Il végète dans un emploi minable de vigile, jusqu'au jour où une vieille dame exquise lui confie une filature d'une simplicité dérisoire, mais très bien payée. Or, à peine Milo a-t-il accepté que tout explose autour de lui. L'affaire toute simple est devenue une angoissante énigme, une énigme qui tue. Et Milo le chasseur se trouve embarqué dans une folle cavale, traqué par des tueurs aussi puissants que mystérieux.


L'auteur(e)...

Sa trombine... et sa bio en lien...

James Crumley










Edition(s)...

Informations au survol de l'image...

Réédition Réédition poche

Du même auteur...

Bibliographie non exhaustive... Seuls sont indiqués ici les ouvrages chroniqués sur le site.

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