Seuil Policiers - Avril 2002 - Traduction (anglais) : Robert Pépin
Tags : Roman d'enquête Flic Los Angeles Entre 250 et 400 pages
Publié le : 06 février 2005
Onzième roman du très prolifique Michel Connelly, Wonderland Avenue
voit l'inspecteur Harry Bosch confronté, lors de sa garde du nouvel an,
à la découverte d'un os ramené par une chienne partie en vadrouille sur
les hauteurs de Laurel Canyon. La particularité de cet os, selon le
propriétaire de la chienne (Calamity, ça ne s'invente pas...), ancien
médecin à la retraite, étant qu'il provient d'un être humain. Aussitôt
sur place, et après ratissage méthodique des environs, l'équipe de
police découvre sans peine le reste des ossements et quelques vieux
vêtement. Les analyses révèleront l'ignominie de cette macabre
découverte : le cadavre est celui d'un enfant d'une dizaine d'années
qui, avant de mourir, a été battu à de nombreuses reprises, sur une
longue période, et a même subi une trépanation. Mais le plus délicat,
au moins pour l'enquête, est que ce cadavre est resté vingt ans caché
dans les broussailles...
Harry Bosch prend cette affaire à cœur, comme toutes celles qu'il traite. Celle-là durera
treize jours, deux petites semaines pendant lesquelles Connelly amène
son héros à douter une fois de plus de l'utilité de son travail de flic
devant une telle violence, allant même jusqu'à se poser la question de
l'éventualité de sa démission, d'un arrêt de sa carrière...
Un nouvel épisode qui n'apporte guère de nouveautés ; on connait déjà les
qualités des intrigues menées par Michael Connelly, sa méticulosité
dans la construction, sa logique imparable, son art du rebondissement,
mais en même temps qu'il fait se questionner Harry Bosch sur son
devenir professionnel, peut-être s'interroge-t-il lui-même sur l'avenir
de son inspecteur fétiche ?
On en ressentirait presque comme une
certaine lassitude transpirant à travers les lignes...
Quelques pistes à explorer, ou pas...
Connelly s'essoufflerait-il ? Affaire à suivre... Mais n'allons par trop vite en besogne ; il y a dans sa besace quelques morceaux choisis qu'il serait dommage de laisser de coté. Essayez donc du coté de ses deux précédent romans : L'Envol des Anges ou L'Oiseau des Ténèbres pour vous en convaincre.
Les dix premières lignes...
À un moment donné, la vieille dame n'avait plus voulu mourir, mais il
était trop tard. Elle avait griffé le plâtre et la peinture du mur
jusqu'à ne plus avoir d'ongles. Elle avait porté les mains à son cou,
luttant pour glisser ses bouts de doigts ensanglantés sous le fil
électrique. Elle s'était cassé quatre orteils à force de donner des
coups de pied dans les murs. Elle avait tout essayé et montré tant de
détermination à rester en vie qu'Harry Bosch se demanda ce qui avait
bien pu se produite avant. Où était passée la volonté de vivre et
pourquoi l'avait-elle perdue lorsqu'elle avait noué la rallonge de fil
électrique autour de son cou et renversé sa chaise d'un coup de pied.
Pourquoi cette volonté s'était-elle dérobée à son
esprit (...) ?
Quatrième de couverture...
L'inspecteur Harry Bosch surveille l'enlèvement des deux premiers cadavres de
l'année nouvelle lorsque le sergent de garde au commissariat
d'Hollywood l'informe qu'un humérus d'enfant vient d'être retrouvé dans
les hauteurs de Laurel Canyon. Qui plus est, l'os porte des traces
laissant entendre qu'il y aurait eu mauvais traitements répétés.
Horrifié par la nouvelle - il n'y a rien de plus éprouvant que
d'enquêter sur la mort d'un enfant -, Harry Bosch se rend sur les lieux
de la découverte et s'aperçoit que l'enfant semble avoir été tout à la
fois victime d'un assassinat prémédité et, contradiction majeure,
enterré à la va-vite. Et pour corser la difficulté, l'affaire
remonterait à une vingtaine d'années.
Désespérante
au possible, la tâche qui l'attend pourrait le devenir si Harry Bosch ne
faisait alors la rencontre d'une jeune recrue éperdue d'admiration pour
lui...
Sa trombine... et sa bio en lien...
Informations au survol de l'image...