Pierre qui Brûle (Pierre qui Roule)

Donald Westlake

Gallimard / Série Noire - Janvier 1971 - Traduction (anglais) : Janine Hérisson (Gallimard) - Alexis Nolent (Rivages)

Tags :  Roman noir Comédie Arnaque Truand New York Années 1970 Humoristique Entre 250 et 400 pages

Edition originale

Un avis personnel...

Publié le : 22 mars 2007

Recommandé Dortmunder sort de prison. Il est fauché. Andy Kelp son ancien complice le contacte pour lui proposer un coup fumeux. Du genre ardu, mais qui peut rapporter gros.
Il faut dérober, pour le compte d’un petit pays d’Afrique, une émeraude, symbole coutumier important. Cette pierre est entre les mains du pays voisin et rival. Mais elle est exposée dans un musée pour quelques temps. Il faut profiter de l’occasion… Dortmunder et Kelp font appel à leurs complices habituels pour monter le coup : Murch, le pilote, qui connaît New-York comme sa poche ; Cheftwick, l’as des serrures ; et Greenwood.
La première partie du plan se déroule sans accrocs. Jusqu’au déclenchement de l’alarme du musée. Poursuite. Greenwood qui a l’émeraude en main, l’avale pour ne pas se faire prendre avec. Il finit en prison. Plan à moitié réussi car ils ont l’émeraude. Mais elle est en prison avec Greenwood. Il va falloir faire évader Greenwood. Un nouveau plan doit sortir du cerveau de Dortmunder. Ils ne sont pas au bout de leurs déconvenues…

"Pierre qui Roule est la première aventure du plus célèbre cambrioleur de la littérature policière contemporaine. Publié en 1970, ce roman est une véritable œuvre de jeunesse, au sens où il déborde de vitalité, d’invention et de drôlerie."
Que rajouter à ce commentaire de la quatrième de couverture… Difficile de parler en de justes termes, choisis, ni trop élogieux, ni trop excessifs, d’un ouvrage qui vous a tant plu ??
C’est tout simplement un des meilleurs roman que j’aie lu ces deux dernières années. Vif, plaisant, drôle et efficace. Remarquablement construit, équilibré et trop, beaucoup trop, court. En effet, quand le plaisir procuré est grand, les pages défilent trop vite.
Donald Westlake est un très bon auteur, presque un conteur. Tous les personnages sont rendus avec beaucoup de cœur, les dialogues sont savoureux, et l’ambiance est tout le temps au top. Peu de temps morts, chaque chapitre, même court, est abouti. Il met en place avec ce roman l’équipe de personnages la plus incroyable de la littérature policière. Des as de la cambriole, qui montent des coups fumants, qui deviennent souvent fumeux. Place ensuite au burlesque, mais avec beaucoup de talent.
Un ouvrage qui doit figurer en bonne place dans vos bibliothèques ou dans votre pile de prochaines lectures. Et puis non, cessez toute lecture en cours et attaquez celui-ci. Vous ne serez pas déçus !


Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

La chronique ci-dessus fait référence à l'édition Rivages parue en janvier 2007 avec une nouvelle traduction signée Alexis Nolent. Le même roman (en version originale The Hot Rock) a paru une première fois à la Série Noire en 1971 (puis en format poche) sous le titre Pierre qui Brûle dans une traduction de Jeanine Hérisson.

Le début...

Les dix premières lignes...

Dortmunder se moucha.
"Monsieur le Directeur, dit-il, vous ne pouvez pas savoir à quel point j’ai apprécié la sollicitude dont vous avez fait preuve à mon endroit."
Comme il ne savait pas quoi faire du Kleenex, il le garda roulé en boule dans son poing.
Outes, le directeur de la prison, esquissa un sourire, se leva, fit le tour de son bureau pour s’approcher de Dortmunder, lui tapota le bras et dit : "Ce sont ceux que je sauve qui comptent vraiment pour moi." C’était un fonctionnaire de la nouvelle école : universitaire, sportif, énergique, réformateur, idéaliste, et qui se la jouait pote. Dortmunder le détestait (...)


La fin...

Quatrième de couverture...

À peine sorti de prison, Dortmunder retrouve son vieil ami Andy Kelp qui lui propose un coup fumant : subtiliser, au beau milieu d’une exposition, une émeraude de grand prix appartenant à un petit état africain. Facile ! Il suffit de réunir une bonne équipe et de concocter un plan à toute épreuve. Aussitôt dit, (presque) aussitôt fait. Mais en dépit d’une impeccable préparation, les choses ont comme une fâcheuse tendance à dévier de leur cours. Il faut dire que l’un des complices de Dortmunder a la brillante idée d’avaler la pierre pour échapper à la police, alors forcément cela complique un peu la tâche…


L'auteur(e)...

Sa trombine... et sa bio en lien...

Donald Westlake










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Bibliographie non exhaustive... Seuls sont indiqués ici les ouvrages chroniqués sur le site.

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