Biographie succincte... Bibliographie sélective et non exhaustive...
Né en Arkansas en 1944, James Sallis est un touche à tout : chroniqueur dans la presse, traducteur de Raymond Queneau (ce qui le rend immédiatement sympathique à mes yeux), enseignant, musicologue féru de jazz, éditeur et j’en passe…
Passionné de S-F depuis son enfance, il collabore à la revue New Worlds où paraissent plusieurs de ses nouvelles. Il succède d’ailleurs à Michael Moorcock à la tête de cette revue, publiant également deux anthologies.
Il s’initie au roman noir par le truchement de l’œuvre de Dashiell Hammett On a connu pire comme entrée en matière. Le genre lui plaît tellement qu’il y consacre plusieurs essais consacrés à quelques unes de ses pointures : Thompson, Goodis, Himes. Ce dernier fait aussi l’objet d’une biographie tout à fait recommandable.
Mais Sallis est aussi un écrivain de roman noir, caractéristique qui nous intéresse particulièrement ici. Parmi les ouvrages dus à sa plume citons la série consacrée au détective noir Lew Griffin et des one-shots dont La Mort Aura tes Yeux et Drive.