Jigal Polar - Mars 1999
Tags : Corruption Arnaque Quidam Marseille Années 1980 Populaire Original Moins de 250 pages
Publié le : 04 décembre 2007
Troisième volet des aventures de Constantin dit « le Grec » et une plongée dans son passé familial. Un vieil homme, Dionysos qui a bien connu son père, lui rend visite afin de lui remettre des documents relatifs à un héritage. Mais Constantin ne sais pas grand chose de la vie de son père qui est mort quand il était encore enfant.
Comme une galère n’arrive jamais seule, il décide également d’aider sa voisine Esther, (croisée dans Bleu sur la Peau), qui est menacée d’expulsion par la mairie. Il flaire la magouille et décide de mettre son nez dans ces affaires pas très claires, d’autant que lui, habitant le même immeuble, n’a reçu aucun courrier de ses services.
Une suite de péripéties assez rocambolesques, Constantin se trouve confronté à des tueurs, magouilleurs, sur fond de transactions immobilières.
Encore une fois, Gilles Del Pappas nous entraîne à la suite de son personnage, qui fonce tête baissée au devant de toutes les engatses possibles et imaginables. De nouveau cette écriture riche en sensations, couleurs, odeurs, goût et un texte emmaillé d’anecdotes relatives à l’histoire de Marseille, sa mythologie, son architecture… Pour le plus grand plaisir de ses lecteurs.
Quelques pistes à explorer, ou pas...
La suite des aventures de Constantin bien sûr, ainsi que les autres livres de cet auteur… Peut-être un petit tour du côté de Maurice Gouiran pour Marseille et de Manuel Vasquez Montalban pour la cuisine.
Les dix premières lignes...
La peur ? Non !
Il n’avait pas peur…
C’était pas quelques jeunes nervis qui allaient l’emmerder. Remettre en question sa tranquillité, sa quiétude, son calme…
Non ! Surtout à cette heure où il goûtait la nuit marseillaise en savourant à la fois un laser des chants sacrés charakans et un beurrek onctueux que lui avait fait parvenir une de ses belles-filles. La pâtisserie salée révélait l’âpre douceur un peu aigre du fromage grec.
Il sourit (…)
Quatrième de couverture...
Dans cette engatse, fatche de con, ils m’ont tous pris pour un fada, un vrai jobi…
Faut dire que tout était réuni, pour un Noël de galère…! Ma girelle violoncelliste partie au bout du monde… le boulot qui n’était plus, qu’un souvenir… et le vent… un vent à décorner les taureaux… même que… quand le Mistral souffle comme ça, à Marseille, tout le monde s’attend au pire !..
Et là, question embrouilles, j’allais être servi: nervis municipaux, intimidation, magouilles immobilières, racket, flingueurs tout droit sortis d’un film de série B, illuminés adorateurs de satan, coups fourrés, fions et bugnes…
Bref le pastisson qui me tombait sur la tête était de nature à faire regretter à n’importe quel Grec d’être né à Marseille.
Sa trombine... et sa bio en lien...
Informations au survol de l'image...