Biographie succincte... Bibliographie sélective et non exhaustive...
(cf. Institut français de Saint-Petersbourg)
Né de père grec et de mère italienne, Del Pappas est un vrai Marseillais. Pure huile d'olive ! Né en 1949 au Racati, un quartier populaire de la cité phocéenne, il passe une enfance heureuse de gamin des rues, ambiance que l'on retrouve parfois au détour de ses romans. Il s'intéresse très tôt à l'image, la photographie tout d'abord, la peinture ensuite puis le cinéma. Et c'est par celui-ci qu'il appréhende l'écriture.
Comme ses lointains ancêtres phocéens, Del Pappas a su très jeune quitter Marseille, son «Omphalos» pour parcourir le monde. L'Amérique du Sud, le Maghreb, l'Afrique, l'Inde. Ailleurs n'est jamais trop loin pour ce voyageur sans cesse en quête de nouvelles cultures et de nouvelles rencontres. Mais Del Pappas, c'est aussi un amoureux de la mer, du soleil, des garrigues, de Marseille, des odeurs, des lumières, sans oublier la cuisine bien sûr pour laquelle il est toujours partant, dès qu'il s'agit de partager une sardinade entre amis. Depuis dix ans, Del Pappas se consacre entièrement à l'écriture. Le Baiser du Congre, son premier roman a été chaleureusement salué par la critique et nominé au Prix Polar 98. Depuis les livres se multiplient avec un succès croissant auprès d'un lectorat fidèle et inconditionnel.
En février 2002, les académiciens marseillais l'ont distingué en lui donnant le Grand Prix de Provence pour l'ensemble de son œuvre.
Publié le 30 juin 2005
(cf. Éditions Jigal)
À travers le regard de son héros Constantin dit "Le Grec", Gilles Del Pappas nous conte, au delà des intrigues, les 30 ou 40 dernières années de cette ville fanstasmagorique qu'est Marseille...
Il n'épargne rien ni personne... et même si aucun nom, aucun fait, aucune date ne transpire sauf peut-être dans Bleu sur la Peau), sa force est de tirer la substantifique moëlle de cette cité pour nous en faire sentir les odeurs, les couleurs et les ombres. Del Pappas vibre, tout à tour cynique, tendre, passionné, grande gueule ou faux candide. Il a l'optimisme chevillé à l'âme, l'humour à fleur de peau et l'amour immodéré de la vie.
Gilles Del Pappas est un amoureux optimiste, c'est au moins le sentiment qui transpire à la lecture de ses romans. Le "positivisme" est sa marque de fabrique, non déclarée, mais si jamais le blues vous guette, ayez toujours un des ses romans sous la main. Il vous distraira, vous emportera, vous réchauffera, vous ouvrira l'appétit... et si vous faites bien attention, je suis sûr qu'en sortant de son bouquin vous aurez pris un peu de cet accent que fait chanter le soleil... Indispensable !