Ken Bruen

Un avis personnel...

Publié le : 18 juin 2008

Les bonnes choses semblent avoir une fin… C’est le cas pour ce qui est de l’immense plaisir que j’avais à lire les polars de mon irlandais fétiche : Ken Bruen.

Découvert il y a un an, j’étais tombé sous le charme de sa plume drôle, incisive et très poétique. Cette dernière aventure de son duo fétiche Roberts & Brant m’a déçu. Les ficelles sont énormes, presque pas d’intrigue. Et où est l’humour décapant qui faisait mouche à chaque page ?
Espérons que les prochaines parutions seront meilleures, Bruen est pétri de talent et il vaut mieux que ces cent quatre-vingts pages expédiées trop rapidement, sans réel plaisir. À peine un sourire esquissé de ma part, moi qui explosait de rire à la lecture des épisodes précédents.

À éviter donc, à réserver aux fans absolus (dont je suis), mieux vaut se replonger dans les premiers épisodes, d’un niveau autrement meilleur.
À noter : Je donne 3/5 quand même car quelques passages sont de petites pépites et les citations qu’il choisit sont toujours aussi magnifiques.

Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

Les premiers épisodes de R&B (Le Gros Coup et Le Mutant Apprivoisé par exemple) sont de loin de meilleure qualité.
Pour une ambiance plus noire, l’auteur mène une seconde série, les enquêtes du privé irlandais de Galway : Jack Taylor (notamment Delirium Tremens et Toxic Blues).

Le début...

Les dix premières lignes...

Le sergent Doyle avait posé les pieds sur un tabouret. Tout était calme, dans le poste de police, et il ne prévoyait pas de problèmes. Il n’y avait de football qu’à la télé, donc les hordes ne sortiraient pas. Il avait fauché une pâtisserie à la cantine et attendu pendant toute la journée le moment de la déguster.
Après avoir ouvert le Sun, il était sur le point de mordre dans la pâtisserie quand le téléphone sonna. Il en prit une bouchée rapide et décrocha. Une voix masculine dit :
— Pourrais-je vous suggérer d’enregistrer cet appel ?

La fin...

Quatrième de couverture...

Pour la brigade du sud-est de Londres, l’affaire est rude, dure… comme d’habitude.
La Renarde, la tueuse en série la plus sensuelle et la plus folle de tous les temps, est à l’origine d’une succession d’explosions. Elle est imprévisible, sauvage, furieuse, et le pire est que les flics ne savent même pas qu’elle existe.
Pendant ce temps…
L’inspecteur Roberts est incapable de mettre un terme aux explosions et ses subordonnés ne font guère mieux. Brant est obligé de prendre des risques inutiles et Porter Nash, qui connaît une promotion rapide, est confronté à un grave problème de santé. L’agent MacDonald est résolu à poursuivre sa carrière à tout prix tandis qu’une nouvelle, l’agente Andrews est prise sous l’aile de l’agente Falls pour un baptême du feu décoiffant. Dans les hautes sphères, le superintendant Brown est à la limite de la crise cardiaque et l’arrestation d’un innocent sous les feux des projecteurs n’est que le début de ses problèmes. Surtout que les bombes n’en finissent pas de sauter…