Viviane Hamy - Novembre 2002
Tags : Nouvelles Paris Années 2000 Original Moins de 250 pages
Publié le : 13 janvier 2005
Trois nouvelles précédemment parues entre 1997 et 2000 dans lesquelles on
retrouve le commissaire Adamsberg, toujours aussi rêveur. La poésie de
Fred Vargas est encore au rendez-vous et le plaisir à la lire est
intact. Dommage qu'il faille en finir au bout d'à peine cent pages.
Quelques pistes à explorer, ou pas...
Les phares des enquêtes du commissaire Adamsberg que sont L'Homme à l'Envers et Pars Vite et Reviens Tard.
Les dix premières lignes...
Posté sur un banc public, face au commissariat du 5ème arrondissement de
Paris, le vieux Vasco crachait des noyaux d'olive. Cinq points s'il
touchait le pied du réverbère. Il guettait l'apparition d'un grand flic
blond au corps mou qui, chaque matin, sortait vers neuf heures et demie
et déposait une pièce sur le banc, l'air maussade. En ce moment, le
vieux, tailleur de profession, était vraiment fauché. Ainsi qu'il
l'exposait à qui voulait, le siècle avait sonné le glas des virtuoses de
l'aiguille. Le sur-mesure agonisait (...).
Quatrième de couverture...
Danglard connaissait assez le commissaire pour comprendre, à la
variation d'intensité de son visage, que quelque chose d'intéressant
s'était produit ce matin. Mais il se méfiait. Adamsberg et lui avaient
des conceptions très éloignées de ce qu'on appelle un "truc
intéressant". Ainsi, le commissaire trouvait assez intéressant de ne
rien faire, alors que Danglard trouvait cela mortellement paniquant. Le
lieutenant jeta un coup d'œil soupçonneux à la feuille de papier blanc
qui voletait entre les mains d'Adamsberg. (.../...) À vrai dire, il
s'était accoutumé à cet homme, tout en s'irritant d'un comportement
inconciliable avec sa propre manière d'exister. Adamsberg se fiait à
l'instinct et croyait aux forces de l'humanité, Danglard se fiait à la
réflexion et croyait aux forces du vin blanc.
Sa trombine... et sa bio en lien...
Informations au survol de l'image...