Viviane Hamy - Mars 1996
Tags : Roman d'enquête Flic Paris Années 1990 Original Moins de 250 pages
Publié le : 13 janvier 2005
Prix du Festival de Saint-Nazaire 1992.
Première apparition du commissaire Adamsberg et de son adjoint Danglard, et
c'est un vrai plaisir de savourer l'antagonisme que les sépare. Autant
Adamsberg est dans l'intuition, dans la lenteur, dans l'humeur des
choses, autant Danglard est un analyste cartésien qui navigue dans la
rigueur... et parfois dans l'alcool.
L'idée de départ est somme toute loufoque (comme souvent chez Fred Vargas), mais elle vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière ligne.
Et puis vous ferez la connaissance de Camille...
Quelques pistes à explorer, ou pas...
Sûrement même... Les suites des aventures de ce fameux commissaire qui va devenir personnage récurent des ouvrages de Fred Vargas, avec notamment L'Homme à l'Envers et Pars Vite et Reviens Tard.
Les dix premières lignes...
Mathilde sortit son agenda et nota : "Le type qui est assis à ma gauche se fout de ma gueule."
Elle but une gorgée de bière et jeta un nouveau coup d'œil à son
voisin, un type immense qui pianotait sur la table depuis dix minutes.
Elle ajouta sur son agenda : "Il s'est assis trop près de moi, comme si l'on
se connaissait alors que je ne l'ai jamais vu. Certaine que je ne l'ai
jamais vu. On ne peut pas raconter grand-chose d'autre sur ce type qui
a des lunettes noires. Je suis à la terrasse du Café Saint-Jacques et
j'ai commandé un demi-pression. Je le bois. Je me concentre sur cette
bière. Je ne vois rien de mieux à faire (...)".
Quatrième de couverture...
"Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?"
Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus qui surgissent
la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces
cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu : trombone,
bougie, pince à épiler, patte de pigeon...
Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent : un maniaque, un joueur.
Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu
hétéroclite sont de mauvais augure. Il le sait, il le sent : bientôt,
de l'anodin saugrenu on passera au tragique.
Il n'a pas tort. Un matin, c'est le cadavre d'une femme égorgée que l'on retrouve au milieu d'un de ces cercles bleus.
Sa trombine... et sa bio en lien...
Informations au survol de l'image...