Mort d'un Cuisinier Chinois

Frédéric Lenormand

Fayard - Octobre 2005

Tags :  Roman historique Complot Détective amateur Chine Historique (avant 1930) Moins de 250 pages

Edition originale

Un avis personnel...

Publié le : 31 octobre 2005

Le juge Ti vient d'être affecté à Chan-an, ville impériale et siège de la cour métropolitaine de justice, le saint des saints en matière de magistrature. Après un long voyage depuis les terres du Nord où il officiait, il retrouve dans la capitale sa mère qu'il n'a pas vue depuis quatorze ans. Nous sommes en 677.
Au ministère, malgré son ordre de mutation, personne ne l'attend, aucun poste n'est prévu pour lui. Il apprend même qu'il doit plus sa promotion à ses talents de rédacteur de rapports de police qui ont su séduire l'impératrice qu'à sa conscience professionnelle ou ses qualités d'enquêteurs. Ti prend son mal en patience. Il est d'ailleurs bien occupé à arrondir les angles entre sa mère et son épouse principale dont la cohabitation forcée a fait remonter quelques rancœurs anciennes ; cette dernière soupçonnant même sa belle-mère de captation d'héritage à l'égard de son propre fils.
C'est alors qu'une mort suspecte, dans les cuisines du palais, requiert toute l'attention du juge et lui offre enfin le poste convoité...

Frédéric Lenormand nous entraîne dans deux enquêtes parallèles menées de concert par le juge Ti et sa femme, lui dans les milieux publics, au cœur même de la Cité Interdite, elle dans les sphères privées. Deux intrigues des plus classiques qui valent surtout pour le dépaysement qu'elles apportent.
Dans un style simple, non dénué parfois d'humour, quelque peu ampoulé, collant ainsi à la déférence de mir dans ces murs célestes, l'auteur nous propose deux enquêtes légères, loin des noirceurs environnantes, pleines de saveurs orientales.
La Cité Interdite y est présentée comme une vase administration où les ambitions se déchaînent, où les lobbies sont puissants, atteignant même le cœur des cuisines ; là aussi les religions, les philosophies n'ont de cesse d'imposer leurs convictions et de confronter leurs pouvoirs.
Frédéric Lenormand en profite d'ailleurs pour nous servir une visite guidée en profondeur de la cuisine chinoise érigée ici en véritable art de vivre. Malheureusement, c'est bien là l'intérêt principal de ce roman qui, sur ses fondements historiques solides, oubli de briller par la qualité de ses intrigues. Dommage...


Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

Pas d'idée pour cette fois.

Le début...

Les dix premières lignes...

Dès qu'il apprit sa nomination à Chang-an, capitale impériale des Tang, le juge Ti expédia les affaires courantes et se mit en route en compagnie de Ma Jong, son fidèle lieutenant. Ses trois épouses restèrent à Peitcheou, dans les plaines du Nord, afin de superviser le déménagement.
Un seul compagnon de voyage lui parut une escorte suffisante. Fidèle à son esprit d'indépendance, Ti aimait voyager sans contrainte, en restant libre de s'arrêter à sa guise ou de poursuivre si le temps et l'humeur s'y prêtaient (...).


La fin...

Quatrième de couverture...

Un cuisinier de l'Empereur est retrouvé empoisonné à l'intérieur de la Cité Interdite. Le juge Ti est chargé de découvrir le meurtrier. Dès lors, Ti ne quitte plus les cuisines.
Mais sa fascination gourmande pour les coulisses du service impérial ne doit pas le détourner de son enquête.
Car si l'énigme n'est pas rapidement résolue, les cent cuisiniers du palais seront décapités pour crime de lèse-majesté.


L'auteur(e)...

Sa trombine... et sa bio en lien...

Frédéric Lenormand










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