Hélène Crie-Wiesner

Biographie succincte... Bibliographie sélective et non exhaustive...

Hélène Crie-Wiesner

Biographie succincte...


Extrait de l'autoportrait pioché sur le blog de l'auteur chez Rue89 :
Je suis née au Mans, en 1955. À la fin des années soixante-dix, je militais contre le système carcéral et suis devenue éducatrice dans l’administration pénitentiaire. J’ai voulu raconter ce qui s’y passait, et ai ainsi rencontré mes premiers journalistes. Notamment ceux de Libération et de France Inter, qui m’ont enseigné les rudiments d’un nouveau métier.
J’avais travaillé un temps pour La Gueule Ouverte, j’en avais conservé un bon carnet d’adresses dans le monde écolo européen, et Libé a fini par me confier la rubrique environnement après l’accident de Tchernobyl.
En 2000, j’ai suivi un beau scientifique américain au Texas, où l’atterrissage culturel a été rude. Politis m’a offert une chronique mensuelle pour raconter tout ça, et j’ai commencé à écrire des romans policiers scientifico-écolos.
Française, je vis en Caroline du Nord, terre de biotech, d’informatique et d’universités très pointues. Je suis aujourd'hui devenue une sorte de correspondante américaine environnementale pour la presse française.


Un commentaire personnel...

Publié le 07 janvier 2009

Hélène Crié-Wiesner aborde le polar, et la fiction en général, de manière "citoyenne", avec un message à faire passer et des arguments à faire valoir. Elle y est venue en complément de son travail de journaliste spécialisée dans les problèmes liés à l'environnement. Une démarche qui lui permet de toucher un autre public.
Reste que passer d'un article "scientifique" à un roman documenté demande un certain talent de mise en scène. Il ne s'agit pas d'aligner les démonstrations… il faut aussi raconter une histoire.
C'est ce mariage que réussit Hélène Crié-Wiesner, et pas simplement un collage.

« Je me souviendrai toujours de ma stupéfaction, après la publication de ma première fiction, consacrée à un sujet très technique (le nucléaire), à un sujet que je couvrais pourtant pour Libération depuis des années sans la moindre censure : la concierge de mon immeuble m’a arrêtée dans la cour pour me demander des détails, curieuse de savoir « comment j’avais eu accès à tout ça », etc… (Elle aussi, d’ailleurs, pensait que j’avais compilé des articles de journaux pour « ancrer mon roman dans la réalité ».) Elle se fichait des journaux dans lesquels j’écrivais, ne se souvenait de rien de ce qu’elle entendait à la tété, mais elle lisait des romans.
L’expérience s’est renouvelée avec les romans suivants, consacrés à des sujets touchant à l’environnement : les lecteurs se sentaient cent fois plus concernés par ce qu’ils découvraient dans mes polars qu’après avoir lu les mêmes informations dans mes articles. Ils appréciaient d’avoir enfin accès au contexte, disaient-ils. Je n’en revenais pas ! En tant que journaliste, moi, j’avais un respect immense pour, euh… la vérité, et je me sentais coupable d’inventer ne fut-ce que des situations pour mettre celle-ci en scène. Et voilà que mes romans étaient cependant plus efficaces que mes articles pour éveiller les lecteurs à ce que je considérais comme important !
Donc, vive le roman ! »

Hélène Crie-Wiesner

Bibliographie sélective...

et non exhaustive... Seuls sont indiqués ici les ouvrages chroniqués sur le site.

On Peut Toujours Recycler les Ordures