Nadada

Franz Bartelt

Editions la Branche - Avril 2008

Tags :  Polar urbain Comédie Serial Killer Détective amateur Humoristique Poétique Moins de 250 pages

Edition originale

Un avis personnel...

Publié le : 22 mai 2008

Franz Bartelt nous offre un petit livre savoureux. Un de ces livres qu’il est le seul à pouvoir écrire. En effet, les personnages de cette histoire ont un goût d’authentique, tout frais sortis de leur environnement pour venir occuper les pages de ce court roman.
Le narrateur, en même temps qu’il nous raconte l’histoire de Moncheval, nous fait partager ses réflexions sur le monde des livres qu’il découvre, sur l’écriture qu’il pratique pour la première fois, pour la bonne cause, la sienne et celle de son porte-monnaie.
Pour se lancer dans la rédaction de son best-seller, il n’hésite pas à discuter avec d’autres piliers de bar. Des gens a priori aussi compétents que lui, peut-être moins.

L’histoire que veut nous raconter l’écrivaillon et qu’il finit d’ailleurs par nous raconter est celle de Moncheval, un homme qui a la fibre policière en lui. Et même s’il a été recalé et n’a pas pu entrer dans les forces de l’ordre, il va mener son enquête sur le tueur en série qui sévit dans la ville.
Les histoires que nous suivons sont donc celles du livre en train de s’écrire et de l’enquête parallèle de Moncheval. Le tout agrémenté de ces pensées, réflexions philosophiques, dont Bartelt a le secret.
Chaque chapitre a son exergue, des exergues saugrenus mais pas si déplacés que ça dans ce bouquin étrange, en dehors de ce que l’on peut lire si souvent. Loin du tout venant littéraire. Un univers à part que l’on aime retrouver.


Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

Peut-être un livre comme La Bouffe est Chouette à Fatchakulla et, bien sûr les autres livres de l’auteur.

Le début...

Les dix premières lignes...

Peut-être un jour quelqu’un de plus qualifié que moi écrira-t-il une biograpie de Moncheval, un type qui se définissait lui-même comme l’homme qui a autre chose à faire et qui le fait. C’était sa devise. Du compact. Du causant. Du qui va droit au cœur.
Pour être franc, je n’ai jamais écrit une ligne. Et jamais lu un livre. À peine si je me passionne pour les étiquettes de bière. Tout ce que je sais, c’est qu’il y a du pognon à se faire. À condition d’avoir un bon sujet, une bonne histoire, de belles saloperies à déballer.


La fin...

Quatrième de couverture...

Pas de quatrième de couverture dans cette collection.


L'auteur(e)...

Sa trombine... et sa bio en lien...

Franz Bartelt










Edition(s)...

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Réédition

Du même auteur...

Bibliographie non exhaustive... Seuls sont indiqués ici les ouvrages chroniqués sur le site.

Le Grand Bercail Le Jardin du Bossu Massacre en Ardennes