Le Panier d'Orties - Mai 2007
Tags : Roman historique Mystique Quidam France Années 2000 Moins de 250 pages
Publié le : 25 mai 2007
Les aventures d'Émilie Rathery, commencées avec La Commission des 25 puis se poursuivant dans Le Coffret d'Essarois, vont enfin trouver leur épilogue. Mais pour l'heure, il s'agit plutôt de mésaventures puisque l'adolescente, toujours à la poursuite d'une explication concernant les parchemins qui ont valu à son père d'être attaqué et blessé, vient de se faire enlever.
Elle va pourtant bientôt faire la connaissance de son ravisseur et découvrir un homme tout en prévenance qui semble œuvrer pour sa sécurité ; c'est du moins ce qu'il affirme.
D'un autre côté, les compagnons d'infortune d'Émilie se démènent (avec l'aide du professeur Grangrin) pour retrouver leur amie, bravant les dangers qui les guettent et surmontant leurs peurs...
Voici donc enfin venue l'heure de la conclusion pour cette aventure qui flirte avec le récit historique, voire ésotérique. Jean-Pierre Favard poursuit ici sa méticuleuse description des secrets qui entourent l'Alchimie.
Émilie se fera expliquer en détail, à la manière d'une initiation, à quel point cette science occulte imprègne notre histoire. Le secret le plus partagé du monde tout en étant le mieux gardé.
Aidé d'une documentation patiemment explorée, puis digérée, l'auteur montre la présence cachée de l'Alchimie dont les symboles se lisent partout autour de nous. Dans la littérature : les contes des frères Grimm, ceux de Perrault ; chez Victor Hugo, chez Gaston Leroux au Maurice Leblanc ; mais aussi au cœur de la musique ou dans certains tableaux de grands maîtres tels Vinci ou Poussin ; et jusque dans le cinéma de Walt Disney.
Jean-Pierre Favard revisite l'histoire secrète et s'en sort plutôt bien en maîtrisant parfaitement son sujet et en titillant, suscitant, l'intérêt de son lecteur. Maintenant, côté intrigue, on est tout de même plus proche d'un épisode du Club des Cinq que du thriller haletant. Et puis il manque aux personnages une profondeur qui leur fait souvent défaut.
Au final, une trilogie qui vaut surtout pour le dépaysement qu'elle apporte : on ne voyage pas si souvent que ça au pays des secrets.
Quelques pistes à explorer, ou pas...
La lecture de La Montagne Noire ne peut se concevoir sans avoir auparavant exploré les deux premiers volets de la trilogie : La Commission des 25 et Le Coffret d'Essarois.
Les dix premières lignes...
Tandis qu'à Clamecy, William attendait qu'Alphonse Grangrin vienne lui ouvrir, à quelques dizaines de kilomètres de là, une voiture fendait la nuit. À son bord, deux hommes et une femme. Les yeux bandés, les mains entravées, Émilie ignorait tout de l'endroit où on la conduisait. Juste après l'avoir enlevée, ses ravisseurs l'avaient tout d'abord emmenée dans une maison. Une sorte de ferme, délabrée et isolée, plantée à l'orée d'un bois, non loin d'une cabane de chasse. Là, ils l'avaient longuement interrogée. Le plus petit, bien sûr — celui au visage de fouine qui semblait être le chef — mais également l'autre — cet abominable Angus qui lui faisait peur (...)
Quatrième de couverture...
William et Tony parviendront-ils à tirer Émilie des griffes de la Commission ?
Quel est le secret du message gravé sur le coffret d'Essarois ?
La fin de la trilogie entamée avec La Commission des 25 et poursuivie avec Le Coffret d'Essarois.
Cette fois-ci, le dénouement est proche.
Sa trombine... et sa bio en lien...
Informations au survol de l'image...