David Goodis

Un avis personnel...

Publié le : 14 mars 2007

Vincent Parry s’évade, presque sur un coup de tête, sans avoir réellement programmé, projeté sa fuite. Après avoir assommé un homme qui l’avait pris en stop, il est aidé par Irène. En toute connaissance de cause, elle le cache chez elle, lui donne de l’argent pour qu’il puisse continuer sa route.
Vincent veut contacter un vieil ami qui, malgré son emprisonnement, lui est resté fidèle. Mais le sort s’acharne et son ami est assassiné juste après que Vincent lui ait rendu visite.

À l’aide d’Irène, il va tenter de se sortir de cette situation, comprendre pourquoi et surtout qui lui a ruiné sa vie. Un homme anodin, tranquille, bascule dans un cauchemar et cherche à démêler les fils, se retrouvant dans des situations impossibles. Mais ayant connu la prison en étant innocent, il estime que tout ce qui pourra lui arriver par la suite ne pourra être que meilleur et lutte malgré et contre tous.

Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

DVD Second roman de David Goodis qui lui permettra d’être repéré par Hollywood. Adaptation cinématographique sous le titre, Les Passagers de la Nuit de Delmer Daves et avec Lauren Bacall et Humphrey Bogart.

Continuez l’exploration, du très bon !

Le début...

Les dix premières lignes...

Le coup était dur. Parry n’avait pas tué. C’était même un garçon très bien qui n’embêtait jamais personne et ne demandait qu’à vivre en paix. Mais les apparences étaient contre lui et il n’y avait pratiquement rien à avancer pour sa défense. Le jury l’avait déclaré coupable. Le juge l’avait condamné à la détention perpétuelle et on l’avait emmené à la prison de San Quentin.
Le procès fit du bruit et, bien qu’aucune personnalité connue n’y figurât, il suscita une grosse émotion dans le public. Parry avait trente et un ans et gagnait trente-cinq dollars par semaine, comme employé chez un agent de change de San Francisco (...)

La fin...

Quatrième de couverture...

Parry n’a pas tué. Mais les apparences sont contre lui et le juge le condamne à la détention perpétuelle. Mal nourri, sans femme, sans gin, sans foyer, loin des lumières étincelantes, des foules et de tout ce qu’il aime, il ne lui reste plus qu’à attendre la vieillesse en contemplant les barreaux de sa cage. Mais il refuse de se soumettre et s’évade, engageant une bataille désespérée et solitaire contre le destin, contre la peur, contre les flics et les mouchards, contre les maîtres chanteurs et les bons citoyens.