Hérésie

Charles Willeford

Rivages / Noir - Octobre 1990 - Traduction (anglais) : Jean Esch

Tags :  Roman noir Polamour Arnaque Journaliste Quidam Floride Années 1970 Moins de 250 pages

Edition originale

Un avis personnel...

Publié le : 23 janvier 2011

Dans ce court roman, Charles Willeford traite des principaux personnages du monde de l’art : Le critique (celui qui valide le bon goût), le galeriste (celui qui vend), le collectionneur (celui qui achète) et l’artiste (celui qui produit). Le livre montre les montages : discours, création de groupes plus ou moins structurés, de résonances plus ou moins fictives et les élaborations théoriques plus ou moins bancales qui accompagnent l’art moderne et contemporain. Il répond à la question « qu’est-ce qui fait la renommé d’une œuvre ou d’un artiste ? » en mettant en avant « les réseaux » du monde de l’art qui créent un discours et de l’intérêt autour d’une œuvre ou d’un artiste et légitime alors l’œuvre auprès d’un public parfois (souvent) sceptique…

Willeford s’intéresse aussi au travail de l’artiste lui même, à sa solitude. Il croque ses contemporains avec humour et concision par le biais d’un narrateur quelque peu obsessionnel.
Et le drame n’est peut-être pas tout à fait là où on le pense.


Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

Vous pouvez continuer dans l’Art et le polar avec Maigret et le Fantôme et Trois Carrés Rouges sur Fond Noir de Tonino Benacquista ou encore aller faire un tour du côté de la psychanalyse avec Le Rêve des Chevaux Brisés de William Bayer.

Le début...

Les dix premières lignes...

Deux heure plus tôt, le livreur de Railway Express était venu m‘apporter à mon domicile de Palm Beach L'International Encyclopedia of Fine Arts qui vient juste de paraître, emballé dans une caisse. J’avais signé le reçu, monté de trois degrés le thermostat du climatiseur, et j’étais allé chercher un marteau fendu dans la cuisine pour ouvrir la caisse. Vingt-quatre magnifiques volumes reliés en bougran, papier coquille d’œuf et bord non ébardés. Six longues années de préparation, plus de 2 500 illustrations – dont 436 planches en couleur – et chaque article approfondi, rédigé et signé par un spécialiste reconnu dans son domaine de l’histoire de l’art.
Deux articles portaient ma signature. Et mon nom James Figueras, était cité par d’autres critiques dans trois articles. En rapportant mes propos, ils étayaient leurs points de vue d’un avis qui faisait autorité (…)


La fin...

Quatrième de couverture...

Critique d’art désireux de laisser un nom à la postérité, James Figueras retrouve la trace du plus grand peintre du monde, le français Jacques Debierue. Celui-ci vit en ermite dans les marais du sud de la Floride. Le but de Figueras n’est pas seulement de rencontrer l’homme, mais de s’approprier l’œuvre… Le but de Figueras est si horrible qu’aucun lecteur ne peut l’imaginer… James Figueras est un psychopathe qui préfigure le junior Frenger de Miami Blues.
« Absolument brillant à tous égards. » (Stanley Ellin)


L'auteur(e)...

Sa trombine... et sa bio en lien...

Charles Willeford










Edition(s)...

Informations au survol de l'image...

Réédition

Du même auteur...

Bibliographie non exhaustive... Seuls sont indiqués ici les ouvrages chroniqués sur le site.

Miami Blues Une Seconde Chance pour les Morts Dérapages Une Fille Facile Ainsi Va la Mort