Un Été Pourri

Steve Hamilton

Seuil Policiers - Mars 2010 - Traduction (anglais) : Pierre Namia

Tags :  Roman d'enquête Trafic Détective privé Etats Unis Années 2000 Entre 250 et 400 pages

Edition originale

Un avis personnel...

Publié le : 28 novembre 2010

Sur les bords du las Supérieur, alors qu'ils contemplent la brume en cette soirée de Fête nationale aux États-Unis, une bande d'amis assiste à un accident rare : une vedette rapide et luxueuse vient de se fracasser sur la pile en bois d'un ancien pont désaffecté. Alors qu'ils tentent de porter secours, ils sont accueillis comme des emmerdeurs par les occupants de la belle épave — trois beaux gaillards — dont un est blessé et qui ne souhaitent en rien que la police soit prévenue…

Alex McKnight est un personnage récurrent chez Steve Hamilton. Aujourd'hui détective privé, il est un ancien flic qui a quitté la police après que son co-équipier ait été abattu. De l'histoire ancienne. Il coule sa retraite du côté du lac Supérieur.
Le récit se fait ici à la première personne sur le mode du compte-rendu et on découvre bientôt une histoire de trafic, ou plutôt deux, se déroulant de part et d'autre de la frontière américano-canadienne. Il faut dire que la région est une vraie passoire et qu'entre les lacs et les îles, tout se faufile.
La région est aussi celle des indiens Ojibwa, une communauté soudée choisie par Alex.

De ce côté de la frontière, on trafique les médicaments dont les américains sont friands mais que les canadiens ont beaucoup plus de mal à se procurer. De l'autre, là où Natalie, l'amie d'Alex, enquête, il s'agit d'armes dont les mêmes américains sont tout aussi amateurs.
Entre les deux, une bande de dangereux trafiquants et face à eux, Alex McKnight, aidé de ses amis indiens. Le pot de terre contre le pot de fer… Mais l'amitié, lorsqu'elle est solide, vient à bout de tout. Tout le monde sait ça…
On avance un peu au jugé dans cette intrigue, avec la vague impression que l'auteur ne maîtrise pas complètement son récit et que les rebondissements se font au gré des courants. La facture est classique, extrêmement classique, et classiquement américaine ; pleine de bons sentiments.


Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

Désolé, pas d'idée.

Le début...

Les dix premières lignes...

Depuis le début, tout allait de travers ce soir-là.
Tout.
D'abord il faisait froid. C'était la première chose. Il faisait froid et il y avait un brouillard humide en suspension au-dessus de l'eau. Le genre de brouillard qui transperce jusqu'aux os, quel que soit le nombre d'épaisseur qu'on a sur le dos. Le froid qui pénètre dans les poumons et glace jusqu'à la moelle.
Il faut dire qu'en plus, j'étais à Brimley — le dernier endroit où j'aurais dû me trouver (…)


La fin...

Quatrième de couverture...

Le détective privé Alex McKnight assiste avec son ami Léon aux célébrations de la fête nationale américaine au bord du lac Supérieur lorsqu'un Chris-Craft vient s'écraser sur les piles d'un pont de chemin de fer. Alex et Léon sauvent les trois passagers qui, peu reconnaissants, les agressent dès le lendemain : une « boîte jaune » aurait disparu au cours de l'accident. Plus tôt dans la soirée, les trois hommes avaient déjà eu affaire à Vinnie, le chef de la sécurité du casino local et frère de sang Ojibwa d'Alex.
Déjà préoccupé par l'enquête que son amie canadienne Natalie Reynaud mène dans un cercle de trafiquants d'armes de l'autre côté de la frontière, Alex décide de faire entendre raison à ces trois ingrats. Grave erreur. Non seulement il met ainsi le doigt dans un engrenage qui va lui coûter cher, mais Natalie est menacée…


L'auteur(e)...

Sa trombine... et sa bio en lien...

Steve Hamilton










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