Biographie succincte... Bibliographie sélective et non exhaustive...
En forme d'autoportrait :
Né le 18 juillet 1947 à Verdun (Meuse) Jean-Claude Sartelet a passé une partie de son enfance et adolescence à déménager à travers la Lorraine au gré des mutations de son père commerçant. Il s’est réfugié très vite dans la course à pieds où dès l’âge de quinze ans il est champion de France (ASSU) avec l’équipe d’Alsace-Lorraine et cinquième individuel. Jusqu’à l’âge de quarante-cinq ans il pratiquera la course en compétition. Ce sport lui sera d’un grand secours moral certains jours difficiles. Il se réfugiera également dans la lecture des auteurs russes (Dostoïevski , Tolstoï, Gogol) et l’étude de la philosophie.
Après le bac philo, il s’engage en 1966 dans l’Armée de l’Air où, encadré par les commandos de l’Air il découvrira que la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Il se spécialisera en qualité de psychotechnicien et sera nommé à la BA 102 de Dijon..
Jean-Claude Sartelet mettra à profit ses huit ans d’armée pour aller à l’université le soir, deux ans en droit et une année d’expertise comptable. Dans le même temps il sera reçu au concours d’inspecteur de police.
À sa sortie de l’ENSIP (École Nationale Supérieure des Inspecteurs de Police) il choisira la Brigade Financière de la PJ-Dijon. Il y deviendra le responsable de la répression en matière de fausse monnaie pour la région Bourgogne. Il terminera sa carrière en 2001 avec le grade de commandant fonctionnel, chef de groupe.
Titulaire également d’un diplôme européen en anglais des affaires ses enquêtes l’ont amené à travailler en France et hors des frontières avec différentes polices européennes et américaine.
Jean-Claude Sartelet est séparé, père de deux filles de trente-deux et vingt-huit ans et grand-père de deux petits enfants. Il vit avec sa compagne à Is sur Tille depuis deux ans.
Par l’écriture de romans policiers, il veut faire connaître les conditions réelles de travail d’un officier de police judiciaire : faire comprendre au citoyen que l’idée qu’il se fait de ce métier et ce qu’on veut bien montrer à la télévision est en complet décalage avec la réalité.
Le langage est à dessein celui propre à la pègre et aux policiers de PJ qui de par leurs missions sont amenés à s’adapter selon que les auteurs de délits sont des délinquants de haut vol, des criminels de sang appartenant à des gangs ou des délinquants en col blanc .
Son premier livre est sorti aux éditions Thélès 11 rue Martel – 75010 Paris en 2005 sous le titre Capitaine Sarre dit Much. Il mettait en scène « ce flic un peu désabusé, s’interrogeant sur le sens qu’avait pris son métier, dans une enquête rondement menée et permettant de dénoncer quelques pourris. » (J.Remy - Le Bien Public - 11 novembre 2007).
Son second roman est sorti chez le même éditeur en 2007 sous le titre Le Faucon et l’Anguille :
« cette fois-ci l’auteur nous plonge dans le milieu russe, le vrai, celui qui n’hésite pas à travailler au couteau. Ajoutez un indic, quelques trafic juteux inter continents où les armes parlent autant que les billets, et des règles du jeu qui ne cessent de bouger dans cette partie d’échecs à taille humaine… Les cadavres tombent et il faut se méfier des amis de trente ans, l’antienne est bien connue. » (J.Remy - Le Bien Public - 11 novembre 2007).
« Une immersion totale dans le milieu où l’on croisera dans le désordre, politiciens, et flics corrompus, prostituées de luxe, tueurs à gages, trafiquants d’armes internationaux. Du beau linge. » (le Point.com – Selongey - Pascal Brunelli - 3 Janvier 2008).
Le style :
« L’écriture est nerveuse, directe, sans volonté de plaire, abrupte. Il écrit comme on filme à l’épaule, au plus près. » (le Point.com – Selongey - Pascal Brunelli - 3 Janvier 2008).
« Notre auteur a sacrément pris de la bouteille, et on se laisse prendre sans hésiter par un livre qui est un vrai roman policier. Jusqu’à conclure – ultime pirouette – sur une phrase d’Hegel. Quand même ! Après l’ouverture sur une citation de l’Évangile (Mathieu. 10. 26) nous voilà prêts à faire face à tout. » (J.Remy - Le Bien Public - 11 novembre 2007)
Les thèmes :
Les histoires dont il est question sont tirées d’enquêtes vécues et arrangées. Les noms des personnages et des lieux ont été changés de manière à ne pas créer de scandale et dans l’optique de protéger les différents protagonistes, y compris l’auteur.
Publié le 30 mars 2008
S'il faut reconnaître une qualité aux récits de Jean-Claude Sartelet, c'est leur côté "terrain". Il apparaît très vite, à leur lecture, que l'homme sait de quoi il parle, et pour cause !
À travers les situations, et essentiellement les dialogues qu'il installe, il retranscrit fidèlement les différents parcours policiers durant une investigation. Le tableau d'ensemble se veut coller au plus près d'une réalité concrète et celle-ci finit par être palpable.