Biographie succincte... Bibliographie sélective et non exhaustive...
(en forme d'autoportrait)
Fan de BD (Tintin, Blake et Mortimer, ou les bandes dessinées de Azara (Taka Takata), Macherot (Chaminou, un unique album génial d'un chat détective, publié en 1965) j'ai d'abord voulu , enfant, devenir dessinateur de BD. Dur boulot de solitaire, surtout pour des parents dont le seul credo est "passe ton bac d'abord".
À 18 ans, avec des copains, je découvre le théâtre... et cette activité, qu'on pratique avec les autres, me sort définitivement de ma chambre... Adieu BD, malgré un stage à Béthune à l'atelier Legrain, qui réalise alors les dessins publicitaires pour Uderzo : les Astérix sur verre à moutarde, et autres produits dérivés...
À 20 ans j'entre dans la vie active comme... comptable dans une boite de vie. Comprenant très vite que je n'aurai jamais rien à faire, et de toutes façons, je suis toute la journée au théâtre, jamais à mon bureau, j'envoie très vite tout promener...
À 22 ans, donc en 1981, se créent les premières radios libres, comme on disait à l'époque... On me voit au théâtre, on me demande si je veux rejoindre l'équipe de la radio municipale... On me propose ensuite un emploi à mi-temps, qui se transforme très vite en plein temps... C'était à Salon de Provence... Quelques années plus tard, j'entre à Radio France, et je passe d'émissions en émissions et de villes en villes : Marseille, Auxerre, Dijon, Clermont-Ferrand, puis Pau...
À 46 ans, je n'ai plus envie de bouger... J'ai toujours eu envie d'écrire... Mon premier essai était une suite du club des 5, je devais avoir 12 ans... J'ai bien écrit au moins deux pages et demie... Par la suite, il me manquait soit le temps, soit l'énergie, mais surtout un bon sujet. En conjuguant ma région d'adoption, mon métier, et mes passions pour Tintin et Sherlock Holmes, je me suis dit qu'on pouvait faire quelque chose...
Publié le 30 septembre 2005
Thierry Niogret n'affiche sans doute pas autant sa vénération pour l'univers de Tintin que son héros Milou Dupond (quoique, allez savoir...), dont la garde robe est à elle seule une mise en image de son héros favori.
Non, c'est avec une grande subtilité, doublée d'une parfaite maîtrise du sujet, que l'auteur restitue dans son roman l'art et la manière d'Hergé. Un exercice difficile dont il se sort avec les honneurs.