Jean-Claude Claeys

Biographie succincte...

Jean-Claude Claeys est né en 1951 à Paris.
On sait peu de chose sur l'homme qui reste relativement discret sur sa personne alors qu'il a affiché son coup de crayon sur d'innombrables couvertures de nos polars chéris.
Il fait ses débuts dans la revue Mormoil en 1974, un peu en décalage avec le ton humoristique du magazine. En 1977 sort son premier album, Whisky's Dream, où apparaît pour la première fois le détective privé Jonathan Foolishburry et une certaine fascination pour l'univers des romans noirs américains. Jean-Claude Claeys poursuit sa carrière dans la bande dessinée, univers où il peut jouir de la liberté de créer et s'associe à partir de 1988 avec le scénariste Richard D. Nolane.
Parallèlement, il illustrera de nombreuses jaquettes de polars avec notamment plus de cent cinquante couvertures pour Neo dans la série "Suspense Insolite Mystère".
Il est le créateur de l'affiche française du film de Francis Ford Coppola, Cotton Club, en 1984.

Un commentaire personnel...

Publié le 1er janvier 2006

Jean-Claude Claeys est inséparable de l'univers des romans et films noirs américains, il en est également un fin connaisseur et c'est tout naturellement que cette ambiance transparaît dans ses albums de bandes déssinées et qu'il s'est spécialisé dans l'illustration des couvertures de polars.

Difficile également de ne pas évoquer le noir et blanc qui lui est si cher, même si depuis quelques années maintenant il s'adonne avec délice et réussite à la couleur.

Jean-Claude Clays crée des images hyper-réalistes qu'il travaille et retravaille jusqu'à faire concorder la réalité avec son imagination. Il fige la réalité selon son bon plaisir, souvent dans une ambiance un peu glauque pour les hommes, souvent déshabillée pour les femmes.

Et n'allez surtout pas croire qu'il s'agit là de photographies retravaillées à la palette graphique car votre erreur serait grande. Cet homme-là est un adepte de la planche à dessin, de la mine graphite, des croquis, de l'encre de chine, de la construction. On parle d'école classique, pas de bidouillage !..