Das Kapital

Viken Berberian

Gallmeister - Janvier 2009 - Traduction (anglais) : Claro

Tags :  Polar politique Complot Truand Quidam Marseille Années 2000 Moins de 250 pages

Edition originale

Un avis personnel...

Publié le : 09 mai 2009

Ils sont deux hommes et une femme.

Wayne, le trader New-Yorkais qui travaille pour Empiricus Kapital et n’aime les plantes qu’en plastique, prône la référence aux mathématiques plus qu’à la littérature et spécule sur les désastres du monde. Au contraire de ses collègues qui prient pour que le système résiste, lui veut le faire trembler. Pas par idéologie, pour gagner de l’argent.

Il y a une croissance exponentielle du désarroi en Corée, au-delà du standard de déviation historique, dit-il. (...) Il lui prit la main pour la première fois sans penser au sort du capitalisme mondial.

Le Corse situationniste qui coupait du bois avant de changer d’activté...
Alix, l’étudiante en architecture qui prend plaisir à observer sa ville, Marseille, en se promenant sur les toits.
Wayne provoque le chaos, le maîtrise et mise dessus. Il « dota son portefeuille en prévision d’un échec systématique de l’avenir. »
Sur un ton moqueur, Viken Berberian donne dans la fable, ironisant sur nos mondes.

Il paraissait traumatisé, comme s’il venait juste de se convertir au post-modernisme.
Des rumeurs. Ne les croyez pas. Elles sont là pour être niées, ou, si le marché est ouvert, pour qu’on spécule dessus.

Jeu de dupes, histoire courte et roman plaisant à lire, Das Kapital offre des lectures multiples et de la symbolique cachée, à commencer par ce Wayne au double visage (comme une certaine chauve-souris masquée) et jusqu’à l’explosion finale... Capitalisme et terrorisme au menu, avec au final une impression diffuse d’inabouti. À tenter !


Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

Désolé… pas d'idée.

Le début...

Les dix premières lignes...

Il rêva que le monde touchait à sa fin. Mais il savait que c’était un rêve et non un cauchemar. Il n’y avait aucun présage de fin chaotique, le ciel n’allait pas tomber. Il n’y avait ni hurlements ni sirènes. Il était assis devant un écran d’ordinateur, très zen, et regardait dégringoler les chiffres. L’ampleur de leur chute lui apprenait qu’il s’était produit quelque chose de terrible (…)


La fin...

Quatrième de couverture...

Wayne est un trader de Wall Street obsédé par les profits qu'il doit dégager. Connecté en permanence sur les cours du monde, il tente de changer celui de l'Histoire pour augmenter ses gains : pariant sur les situations de crise et la misère humaine, il engage un mystérieux Corse afin de perpétrer des attentats. Exécutant sa mission, le Corse pose sans le savoir une bombe bien plus explosive sur le chemin de Wayne : Alix, une étudiante en architecture marseillaise qui fragilise à tout jamais les convictions du gérant de fonds.
Situé entre New York et la France, Das Kapital est une plongée dans l'archétype du capitalisme financier, décrit avec justesse et un humour iconoclaste. C'est aussi une fable moderne où tenter de manipuler l'Histoire se retourne contre vous et où l'amour est plus puissant que tout l'argent du monde.


L'auteur(e)...

Sa trombine... et sa bio en lien...

Viken Berberian










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