Le Piège de Dante

Arnaud Delalande

Grasset - Mars 2006

Tags :  Thriller Roman d'enquête Roman historique Polar politique Serial Killer Mystique Complot Service secret Italie Historique (avant 1930) Littéraire Moins de 250 pages

Edition originale

Un avis personnel...

Publié le : 28 mars 2008

Venise, 1756, le meurtre pour le moins atroce d'un comédien affole les hautes sphères de l'état, car la victime était aussi un agent secret au service du grand conseil. Suite à ces événements le Doge accepte de libérer des prisons de Plombs, Pietro Viravolta, un ancien agent secret connu sous le nom de "l'Orchidée Noire", pour mener l'enquête. Pietro ne tardera pas à mettre à jour un complot organisé par une société secrète sataniste…

Depuis le Da Vinci Code, on est tenté de se méfier de ces thrillers mystico-politico-religieux mêlant complot, société secrète, religion, et meurtres sanguinolents, qui surfent sur la vague Dan Brown avec plus ou moins de succès.

Qu’en est-il de ce Piège de Dante ? Et bien passé un premier cercle — le livre étant chapitré suivant les neuf cercles de l’enfer définis dans La Divine Comédie de Dante — assez lourd, avec beaucoup de descriptions, et une mise en place des personnages et du contexte laborieuse, le récit devient plus fluide et surtout plus digeste. On se prend au jeu des aventures de Pietro Viravolta qui au fil des pages devient un peu plus sympathique.
L'auteur a construit une intrigue classique qui réussi à ne pas s'essouffler tout au long des cinq cents pages du roman — même si quelques longueurs demeurent — y intégrant ses travaux de recherches sur Dante et son œuvre, sur l'histoire de Venise, et des descriptions de l'architecture du XVIIIe siècle de la cité des Doges.
Certains (dont je fais partie) regretteront les descriptions plutôt gore des cadavres qui n'apportent pas grand-chose ni à l'intrigue ni aux personnages, d'autres, friands de ce genre de tableau, resteront sur leur faim.

Ce Piège de Dante, sans être exceptionnel, s'avère être un roman d'aventure agréable auquel Arnaud Delalande a donné un ton "cape et épée" qui change un peu des fusillades habituelles.


Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

Pour le côté historique peut-être Umberto Eco dans Le Nom de la Rose ou Le Pendule de Foucault.

Le début...

Les dix premières lignes...

Francesco Loredan, Prince de la Sérénissime, cent seizième Doge de Venise, trônait dans la Salle du Collège, où il accueillait d'ordinaire les ambassadeurs. De temps en temps, il levait les yeux vers l'immense toile de Véronèse, La Victoire de Lépante, qui ornait l'un des murs de la salle; ou bien ses pensées allaient se perdre au milieu des dorures du plafond, le regard noyé dans Mars et Neptune, ou Venise Trônant avec Justice et Paix, avant d'être rappelé à l'urgence de l'affaire qui le préoccupait (…)


La fin...

Quatrième de couverture...

1756. La Venise des Lumières. Un meurtre atroce — une crucifixion — est commis en plein cœur d'un théâtre de la Sérénissime. Pour mener l'enquête, le Doge fait libérer Pietro Viravolta, aventurier et séducteur, qui croupit dans une geôle aux côtés de Casanova...
Ses recherches le conduisent tour à tour chez Luciana, la maîtresse d'un sénateur ; Spadetti, le maître verrier de Murano ; ou encore Caffelli, le prêtre tourmenté de San Giorgio Maggiore... Lorsque ce dernier est assassiné, Pietro découvre l'existence d'une secte. En se plongeant dans La Divine Comédie de Dante, il comprend que ces mises à mort reproduisent les châtiments des Neuf Cercles de l'Inferno... qui doivent se solder par l'apparition de Lucifer en personne !


L'auteur(e)...

Sa trombine... et sa bio en lien...

Arnaud Delalande










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