No Country For Old Men (Non, ce Pays n'est pas pour le Vieil Homme)

Cormac McCarthy

Editions de l'Olivier - Janvier 2007 - Traduction (anglais) : François Hirsch

Tags :  Road Polar Flic Quidam Etats Unis Années 1980 Entre 250 et 400 pages

Edition originale

Un avis personnel...

Publié le : 15 mars 2008

Recommandé La trame du roman est simple à priori : une chasse à l’homme. Enfin une double chasse à l’homme. Au Texas, qui plus est. Avec les grands espaces désertiques, les herbes volantes, les motels isolés. Sauf que les 4X4 ont remplacé les chevaux.

Un tueur froid et déterminé, limite surhumain, tue au pistolet d’abattoir. Un fugitif apeuré, ancien du Vietnam, dépassé par son geste (un vol) court à perdre haleine. Mais surtout il y a le shérif. Il est le « old man » évoqué par le titre. Ce vieil homme qui, à l’ouverture de chaque chapitre, se raconte et tente de comprendre son pays, son époque, sa vie aussi. Certes, il a un côté un peu réactionnaire mais c’est faute de tout saisir de cette violence et de ce qui la sous-tend. Il est le pivot du roman, le personnage qui donne à ce livre une dimension et un souffle unique que ne laisse pas présager cette histoire de course poursuite.
Les évènements s’enchaînent, inéluctables, rougissent de sang le sol du Texas et du nord du Mexique. Moss court pour sa vie. Le tueur court après Moss. Le shérif court après ces deux là, tente de protéger ce qu’il peut mais ne peut se résigner qu’à compter les cadavres.

Le style de McCarthy est très personnel. Pas de virgules, elles sont remplacés par des « et » qui se succèdent sans jamais alourdir le texte. Les dialogues sont secs, exempts de tirets mais s’incorporent à merveille dans ce dernier.
No Country For Old Men est un grand roman, bien traduit par François Hirsch, à l’exception du titre français, assez ridicule.


Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

DVDLes romans de Jim Harrisson pour le souffle et les grands espaces.

L'adaptation cinématographique du roman par les frères Coen, réussie, même si elle occulte (comme toujours ?) quelques parties du récit.



Le début...

Les dix premières lignes...

J’ai envoyé un homme à la chambre à gaz à Huntsville. Un seul et rien qu’un. C’est moi qui l’ai arrêté et il a été condamné sur mon témoignage. Je suis allé là-bas et je lui ai rendu visite deux ou trois fois. La dernière c’était le jour de son exécution. Je n’étais pas obligé mais j’y suis allé. Sûr que ça ne me disait rien. Il avait tué une gamine de quatorze ans et je peux dire et il n’y a aucun doute là-dessus que je n’avais pas tellement envie d’aller le voir et encore moins d’assister à son exécution mais je l’ai fait (…)


La fin...

Quatrième de couverture...

(…) À la frontière du Texas, Moss découvre un carnage : un homme à moitié mort, d’autres déjà froids, des armes, de l’héroïne et deux millions de dollars. La tentation est trop forte. Mais on ne vole pas impunément des narco trafiquants. Moss devient l’objet d’une impitoyable chasse à l’homme. À ses trousses, un vieux shérif et un tueur psychopathe de la pire espèce…


L'auteur(e)...

Sa trombine... et sa bio en lien...

Cormac McCarthy










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Du même auteur...

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Un Enfant de Dieu