Killshot

Le début...

Les dix premières lignes...

Blackbird se dit qu'il buvait trop à cause du Silver Dollar, juste en face de l'hôtel, au coin de la rue. Pas moyen de passer devant sans pousser la porte. Quand on arrivait par Spadania Avenue, et qu'on était aveuglé par les centaines d'ampoules de cette foutue enseigne du Silver Dollar, impossible de ne pas se laisser entraîner à prendre quelques verres, avant de remonter dans cette chambre au plafond comme une carte routière, avec toutes ses fissures. Ou alors, c'était les gens du Silver Dollar, à force de parler sans arrêt de l'équipe des Blue Jays, qui l'obligeait à picoler. Il s'en tamponnait, des Blue Jays. Il se dit qu'il était temps de partir, de quitter pour de bon Toronto et le Waverly Hôtel; après ça, il boirait moins, et il ne serait pas malade le matin. Ouais, s'en aller, suivre une des fissures du plafond, là-haut (...)

La fin...

Quatrième de couverture...

Richie Nix est un jeune voyou qui a toujours un mauvais coup dans son sac et ambitionne de détenir le record des braquages de banque. Dans l'immédiat il a besoin d'une voiture, aussi lorsqu'il voit une Cadillac bleu pâle s'arrêter sur le parking d'un bar où il est en train de boire une bière, il se dit qu'il a trouvé son affaire. Il s'approche de la voiture et sous la menace de son arme, oblige le conducteur à le prendre en stop. Ce qu'il ne sait pas, c'est que le chauffeur de la Cadillac, un indien Ojibwa de Tonronto surnommé Blackbird, exerce la profession de tueur à gages. Finalement, tous deux vont faire équipe pour escroquer un agent immobilier. Le problème, c'est qu'ils se trompent de victime et tombent sur Wayne, un poseur de charpentes métalliques, et son épouse Carmen, graphologue à ses heures. Wayne met en fuite les deux agresseurs, mais sa femme et lui deviennent la proie des deux malfrats désireux d'éliminer ces témoins gênants...

L'auteur(e)...

Sa trombine... et sa bio en lien...

Edition(s)...

Informations au survol de l'image...