Bill Pronzini

Un avis personnel...

Publié le : 11 mai 2007

Six militaires d’une même garnison ont organisé le braquage d’un véhicule de transport de fonds. Ce qui au début était un simple jeu, une manière de passer le temps, va modifier totalement le cours de leur vie. Pendant l’attaque, l’un perd le contrôle et agresse un gardien qui survivra, mais restera handicapé.
Ils décident de rester trois années dans le même État mais passé ce délai chacun pourra partir où il le désire. Par contre, ils ne doivent se rencontrer ou se contacter en aucun cas.
Une dizaine d’années plus tard, l’un d’eux déroge à la règle, il a malgré tout suivi ce qui se passait pour ses autres camarades et trois sont morts d’accidents un peu particuliers, phénomènes d’autant plus étranges que cela s’est déroulé sur une très courte période.
Commence une quête, un tueur joue au chat et à la souris avec les trois derniers mais ils n’ont pas l’intention de se laisser aller à ce petit jeu.

Premier roman de Bill Pronzini, qui maintient le suspense tout du long de ce court roman. Des personnages qui ont vécu plus ou moins bien avec le sentiment de culpabilité qui a découlé de ce braquage, certains préférant occulter totalement l’événement, d’autres qui ont eu du mal à concilier leur vie quotidienne avec ce souvenir.
Des portraits d’hommes qui ne sont pas toujours de supers héros, habités par le doute, le questionnement sans doute un des attraits principal des romans de cet auteur.

Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

L’œuvre de Bill Pronzini est suffisamment abondante et variée pour y faire quelques découvertes…

Le début...

Les dix premières lignes...

Mars 1959
La pendule marquait neuf heurs dix quand la fourgonnette blindée de chez Smithfield franchit la porte d’enceinte de la Fabrique de Produits Chimiques Mannerling, à quelques kilomètres au sud de Granite City (Illinois). On était mercredi, il faisait un petit froid piquant et, comme chaque trimestre, la fourgonnette kaki venait chercher la recette des trois derniers mois — un joli paquet.
Elle stoppa devant le bureau de la comptabilité situé dans une aile du Bâtiment 4, et le conducteur, Félix Marik descendit de son siège pour déverrouiller la porte arrière de la voiture (...)

La fin...

Quatrième de couverture...

Il y a mille façons de tuer le temps à l’Armée. Dexter et ses cinq copains avaient imaginé, mis au point… et réussi l’attaque d’un fourgon blindé. Il y avait onze ans de ça. Ils ne s’étaient jamais revus, avaient profité du magot et vécu honnêtement comme de braves citoyens qu’ils étaient.
Et puis, en une semaine, Beauchamp, Cavalacci et Wykopf avaient été victimes de mystérieux accidents. Trois sur six. Ils allaient tous y passer. Mais pourquoi ? Qui s’acharnait brusquement sur eux, après si longtemps ?