Marc Behm

Un avis personnel...

Publié le : 1er décembre 2006

Recommandé Cora « la vierge de glace », Tony et Brand se sont croisés à différentes époques de leur vie. Brand « initiateur » de Tony, lui a offert l'éternité pour ne plus être seul.
Ils ont voyagé dans toute l'Europe, pendant de longues années, puis se sont séparés.
Tony a alors rencontré Cora, magnifique femme, mystérieuse et envoûtante.
Des créatures de la nuit qui ont besoin d'une bière au petit matin pour pouvoir mourir sereinement et mieux renaître le soir venu.
L'éternité devant eux, merveilleux cadeau, mais il faut se plier aux exigences de la vie quotidienne. Se loger, travailler, ne pas attirer l'attention avec ses habitudes étranges.
Comment survivre quand une nuée de chauves-souris est annoncée dans les journaux, que des milices armées de pieux et de croix sillonnent les rues, les moindres recoins et qu'on ne peut plus chasser en toute tranquillité la nuit ?
Il faut de l'argent et beaucoup : un hold-up dans un cercle de jeux !
Le trio se forme, chacun apportant son savoir-faire, ses renseignements pour la réalisation de ce coup.
On ne songe pas à tous les tracas et problèmes d'organisations que peuvent connaître ces êtres : régime à suivre pour Cora, aspect repoussant et libido débordante pour Brand et Tony qui errent de garages désaffectés en caves pour échapper aux poursuites.

Un livre extrêmement drôle, décalé avec une vraie préparation de braquage qui, bien sûr ne se déroule pas comme prévu.
On revisite les thèmes classiques du vampirisme avec surtout aucun sérieux, des scènes plus déjantées les unes que les autres.
Un très bon moment de lecture.

Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

Marc Behm dans ses œuvres…

Le début...

Les dix premières lignes...

Assis dans un égout, se prélassant dans un amas de fange, le monstre se rappelait la forêt.
La forêt, les lacs les sauvages…
Enfer et damnation ! Cela remontait si loin, loin, loin dans le passé !
Les Mohawks, les Oneidas, les Senecas…
Il fronça les sourcils. Pourquoi ? Pourquoi pensait-il ces pensées indiennes. Ses yeux de renard brillèrent quand il regarda autour de lui. Pourquoi ?
Il était puant, abominable, sa barbe et ses cheveux lui arrivaient à la taille, son pardessus vétuste était visqueux de vase (...)

La fin...

Quatrième de couverture...

Cora, Brand et Tony étaient vraiment des malfrats pas comme les autres. Ils avaient décidé un hold-up plutôt hardi, au 49ème étage d'une Touret, pour le réussir, se métamorphosèrent en loups, en chauves-souris, en courants d'air. En guise de protection, ils avaient… leurs dents. Elles leur servaient aussi à s'abreuver d'un certain liquide rouge qui n'était pas du vin. Vous me suivez ?