Penses-y Quand tu Seras Mort

François Hoehn

Manuscrit.com - Juin 2006

Tags :  Roman d'enquête Comédie Crime organisé Vengeance Détective amateur Truand Années 2000 Humoristique Moins de 250 pages

Edition originale

Un avis personnel...

Publié le : 1er novembre 2006

Zack Morel est mort. Descendu dans un bar en sirotant son café – "36 ans pour l'éternité" – et c'est du ciel qu'il nous interpelle. Ni du paradis, ni de l'enfer, juste du studio qui lui a été attribué par l'administration locale.
Zack est en colère : il voudrait comprendre, savoir qui est le salaud qui lui a vidé un chargeur dans la bide. Mais pour ça, il doit attendre son accréditation, celle qui lui permettra de hanter...

L'affaire est entendue dès le premier chapitre du roman : François Hoehn fait dans la fantaisie. À partir de cette idée de base d'un assassiné cherchant à comprendre les raisons de sa mort depuis le "ciel" – une sorte d'enquête d'outre-tombe – il construit un récit à l'écriture vive et à la langue fleurie, toute en verve, au moins lorsque c'est Zack Morel qui s'exprime.
Zack est une petite frappe, un caïd de bas étage, un homme au sang chaud prompt à prendre la mouche et à user de ses poings, prenant même parfoir le lecteur à parti, allant même jusqu'à le menacer de représailles :

Merde, j'suis un type d'action, de terrain. Moi les truc psychologiques, j'y comprends que dalle.

L'action se dédouble et l'enquête se fait en parallèle, sur la terre, comme au ciel, puisque les forces de l'ordre finissent par entrer en jeu et on finira par savoir qui voulait vraiment la mort de Zack, mais ne cherchez pas là d'intrigue à la construction sophistiquée ni de sujet profond ou d'analyse sociétale. Penses-y Quand tu Seras Mort est une pochade, comme une grosse blague bien ficelée qui fait sourire, basée sur une idée originale et une personnage stéréotypé de gros dur au cœur tendre.

L'ensemble s'avale d'une traite et ne révolutionnera pas la littérature policière mais laisse en bouche cette petite saveur acidulée qui n'est pas sans rappeler celle d'un moment de franche rigolade.


Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

Plusieurs des auteurs qui ont participé au Coin des Artisans s'adonnent également à la fantaisie polardière. N'hésitez pas à faire un détour chez André-Pierre Diriken et son chat Cawêler, ou encore à suivre le détective cher à Pascal Lys. Chacun dans leurs genres, ils sauront de même vous divertir.

Le début...

Les dix premières lignes...

Ami, je t'annonce d'emblée la couleur : mercredi 14 décembre, je suis mort. Ouais mort, dead, macchabée, viande froide... C'est un fait. Lundi encore, je roulais des mécaniques, je matais les pépées dans la rue, je mettais de l'après-rasage sur mes joues... Bref, tout roulait mais là, faut se rendre à l'évidence, je suis raide mort de chez mort. Ensuite, faut que j't'avoue un truc : l'au-delà, c'est pas aussi couillon qu'il y paraît. On se fait tout un patacaisse de cette histoire, moi, je suis passé à trépas sans même m'en apercevoir (...)


La fin...

Quatrième de couverture...

Zack ne se doute pas de ce qui l'attend en entrant dans ce bistrot. Le temps d'avaler son crème et le v'là mort. Franchement y'a de quoi s'émouvoir. À sa place, tu ferais quoi ? Chiche que tu chialerais comme un môme. Zack, c'est pas le genre. Lui, il veut savoir qui et pourquoi on l'a flingué. Même si pour ça, il doit refaire la déco au parabellum 9mm.
Mais Zack va très vite découvrir que le paradis n'est pas si loin de l'enfer et qu'il n'est qu'au début d'une nouvelle existence. Toi aussi, suis ses traces et penses-y quand tu seras mort !


L'auteur(e)...

Sa trombine... et sa bio en lien...

François Hoehn










Edition(s)...

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