Gallimard / Série Noire - 1966 - Traduction (anglais) : Simone Hilling
Tags : Polar urbain Crime organisé Criminel Années 1960 Moins de 250 pages
Publié le : 1er mai 2006
Parker, aidé de six hommes, a réalisé un braquage parfait : sans bavures, parfaitement organisé et qui laissera à chacun d'eux, un petit pécule
confortable.
Il se planque chez Ellie, vague connaissance, qui lui prête son appart et partage son lit à l'occasion. Après trois jours sans sortir, Parker décide d'aller s'acheter quelques clopes et bières. Dans ce laps de temps, Ellie est tuée, transpercée par une épée qui servait de déco au mur. Plus grave encore aux yeux de Parker, les deux valises contenant la totalité du butin ont été volées.
Il se retrouve en présence des flics avertis par un coup de fil anonyme
et sert de cible au voleur, en s'échappant.
Parker est un braqueur et comme le nécessite " sa profession ", il est calculateur, réfléchi et froid.
Un cynisme à toute épreuve, qui lui permet de faire face aux situations
les plus périlleuses, il est prêt à tout pour parvenir à ses fins.
Une histoire bien ficelée, originale, puisque les voleurs mènent l'enquête.
Rechercher dans l'entourage d'Ellie, qui a pu commettre le meurtre et
piquer leur argent, tout en déjouant les pièges de la police qui est à
l'affût.
Une écriture simple, fluide et efficace à l'image du héros : pas de fioritures, de descriptions inutiles, juste quelques détails pour donner corps à l'histoire.
Quelques pistes à explorer, ou pas...
Les autres aventures de Parker et, puisqu'il y a matière, les nombreux livres écrits par Donald Westlake, qui certaines fois nous sert des ouvres plus délirantes ou plus drôles (Les Aztèques Dansants, Le Château en Esbroufe, Smoke...).
Les dix premières lignes...
Parker frappa une seconde fois. Pas de réponse. Alors il enfonça la porte d'un coup de pied. Seul le petit verrou était poussé. La barre de sûreté ni
la chaîne n'étaient mises. Parker leva la jambe et rua de la semelle,
une seule fois, juste au-dessus de la poignée. La porte s'ouvrit d'un
coup, comme sous l'effet de la surprise. Elle lâcha dans un
craquement ; le bois, autour du verrou, n'avait pas tenu.
L'immeuble était délabré, le bois bien sec, et il céda sans difficulté
(...).
Quatrième de couverture...
Un braquage opéré en douceur, moelleux, impeccable. Une technique parfaite. Et un butin appréciable en guise de récompense.
Et il fallut qu'un loquedu démolisse la belle ouvrage. Ce loquedu que
Parker ne connaissait pas, tua la petite amie de Parker, et s'en fut
avec le butin. Comment le retrouver, lui piquer l'argent, alors que la
police locale faisait de son mieux pour alpaguer en même temps
l'assassin et les voleurs ?
Sa trombine... et sa bio en lien...
Informations au survol de l'image...