Le Sycomore - 1982 - Traduction (espagnol) : Michèle Gazier
Tags : Roman d'enquête Polar politique Polar militant Corruption Complot Détective privé Années 1970 Original Entre 250 et 400 pages
Publié le : 31 mars 2006
Le secrétaire général a été poignardé à la faveur d'une panne de courant,
lors d'une réunion du comité central. Les principaux témoins et
suspects font donc partie de la tête du mouvement communiste espagnol.
Le gouvernement se doit de mener une enquête, celle-ci est confiée à un
commissaire connu pour sa " haine " des rouges.
Le parti fait appel à Pepe Carvalho qui connaît parfaitement son mode de
fonctionnement et qui a fréquenté la plupart de ces hommes.
Cette enquête est un formidable moyen pour l'auteur de régler ces comptes
avec son passé politique. À travers les différents suspects, il dresse
les portraits des dirigeants qui ont tous un passif, une histoire
propre, un rapport différent avec la volonté de prise de pouvoir.
Livre très politique qui s'appuie sur les différents courants d'idées au sein
d'un même parti, qui face à cette épreuve, doute de son avenir et de
son orientation.
Quelques pistes à explorer, ou pas...
On peut s'intéresser à Dashiell Hammett qui aurait influencé son œuvre ou au contraire jeter un oeil sur ceux qui revendiquent cette influence comme Andrea Camilleri qui donne le nom de Montalbano à son personnage ou encore Gilles Del Pappas qui lui aussi fait la part belle à la cuisine dans ses livres.
À propos de parti communiste, français celui-là, on peut aussi tenter une escapade du côté de Thierry Jonquet avec Du Passé Faisons Table Rase, publié en 1982 sous le pseudonyme de Ramon Mercader.
Les dix premières lignes...
Santos brassa distraitement les chemises. Il faisait semblant d'avoir une
activité quelconque, ce qui le dispensait de saluer un à un tous ceux
qui arrivaient.
- En voilà des toutes belles qui ont fait tapisserie lors de la dernière réunion.
La secrétaire lui montra un tas de chemises, des dossiers à la dérive,
entassés sur un coin du présentoir couvert de fichiers et de sous-mains
tout neufs où les membres du comité central du parti communiste
espagnol allaient trouver l'ordre du jour, le squelette du rapport du
secrétaire général et l'intervention complète du responsable de Movimiento obrero (...).
Quatrième de couverture...
La réunion du comité central du PCE va commencer, dans l'auditorium d'un
grand hôtel madrilène, quand la lumière s'éteint. À peine une minute
plus tard, lorsqu'elle se rallume, le secrétaire général, Fernando
Garrido, gît, affaissé sur la table, poignardé.
Qui a bien pu commanditer ce meurtre qui risque de déstabiliser la toute
jeune démocratie espagnole ? La CIA, le KGB, l'extrême droite
franquiste ? Et comment l'assassin a-t-il pu agir avec cette
précision dans l'obscurité ?
Sa trombine... et sa bio en lien...
Informations au survol de l'image...