Les Yeux au Ciel

Bruno Francomme

Auto édité - 1999

Tags :  Roman à énigme Complot Quidam Etats Unis Années 1990 Moins de 250 pages

Edition originale

Un avis personnel...

Publié le : 31 mars 2005

Alec J. Baker est un vieil entrepreneur acariâtre lié à l'industrie de l'armement qui tient son petit monde d'une main de fer et entretient régulièrement son neveu William depuis la mort des parents de ce dernier. Mais William, un peu trop oisif, prend ses aises et finit par exagérer ses ponctions financières auprès de son oncle, tant et si bien que celui-ci, après un ultime chèque, décide de lui couper les vivres et de lui offrir, en échange, un job dans l'une de ses nombreuses entreprises.
Ce que ne sait pas le vieillard bourru, c'est que son neveu, qui représente sa seul famille, ne l'entend pas de cette oreille et que, lorgnant sur l'héritage conséquent qui l'attend, il a décidé de programmer la mort prochaine de son oncle.
Armé de son temps libre et de son intelligence, William va construire pas à pas une machination diabolique qui tendra à la réalisation du crime parfait. Il cherche les moyens de perpétrer son forfait tout en restant intouchable au yeux de la police, malgré le mobile évident, tout en faisant accuser du meurtre un personnage virtuel, Cortez, à qui il va donner un semblant d'existence qui devra apparaître suffisamment crédible le moment venu.
Pendant plusieurs mois il va mettre en place le piège mortel, contrôlant, analysant, répertoriant toutes les données, toutes les possibilités, les croisant à l'infini, et le plan final va enfin voir le jour. Jusqu'au moment où le grain de sable va entrer dans la machine. Un grain de sable qui n'est autre que Linda, la future épouse de William, belle, intelligente, trop peut-être... Et l'entreprise, qui est maintenant engagée et ne peut plus aller qu'à son terme, prend une tournure inattendue...
Bruno Francomme fait preuve d'une imagination galopante et d'un esprit machiavélique dans cette description méticuleuse de toute la phase de préparation de ce crime "parfait". Et il se sort avec les honneurs de cette entreprise somme toute risquée. La tournure inattendue que prennent les évènements assure un réel rebondissement dans cette affaire alors que sa réalisation concrète approche, et l'auteur n'hésite pas à mettre son héros dans des situations parfois incongrues. L'explication finale mériterait sans doute d'être quelque peu remaniée pour une mise en regard plus explicite quant au reste de l'intrigue, mais il n'est pas toujours simple de bien terminer une histoire, même savamment ficelée.
Peut-être parfois un manque de "légèreté" dans le style qui gagnerait en fluidité à être dépouillé, même s'il colle assez bien à certains personnages. Mais ne vous arrêtez pas à ces quelques menus reproches qui ne sont que des avis, et laissez-vous donc aller à accompagner William dans sa construction, son échafaudage parfois instable, sa quête criminelle...


Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

Le site de l'auteur est bourré de textes en tous genres : humeurs, inepties, idées... que vous pouvez consulter à loisir.

Ce roman est téléchargeable librement, ainsi que son petit frère, L'Affaire du Kaléidoscope, paru en 2006. Je vous invite juste, à l'issue de votre lecture, à envoyer votre commentaire personnel à l'auteur qui sera ravi de vous répondre... personnellement.

Le début...

Les dix premières lignes...

- Autre chose Monsieur, votre neveu a téléphoné de New York, il voudrait vous parler d'un problème dès son retour, il n'en a pas dit plus...
- Vous savez Margaret, pourquoi mon cher neveu est allé à New York ? Pour récupérer un coupé Mercedes importé, introuvable ailleurs. L'agent m'a téléphoné puisque William l'a assuré que je me porterais garant de lui ! Il y a quelques mois, une Land-Rover était nécessaire et suffisante, aujourd'hui, elle n'est plus que nécessaire. Et le problème, c'est qu'il va me demander dix ou vingt mille dollars pour l'appoint, si ce n'est pas trente, et pourquoi pas cinquante !.. Alors vous m'entendez Margaret, je vais même faire mieux : j'irai jusqu'à cent mille... mais pour solde de tout compte. C'est la dernière fois (...) !


La fin...

Quatrième de couverture...

Pas de quatrième de couverture, puisque pas de couverture du tout... Voir directement le commentaire ci-dessous.


L'auteur(e)...

Sa trombine... et sa bio en lien...

Bruno Francomme










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