Comme une Fleur

Un avis personnel...

Publié le : 22 octobre 2011

Comme une fleur est le premier roman de Donald Westlake publié sous le pseudonyme de Richard Stark.
On y découvre Parker, un cambrioleur qui cherche à se venger de ses anciens complices, dont sa compagne, qui après avoir tenté de l'assassiner se sont emparé du butin d'un casse. Pour arriver à ses fins, Parker va devoir affronter l'organisation qui protège le principal responsable de la trahison.

Comme le rappelle Claude Mesplède dans Les Auteurs de la Série Noire, l'intention de Westlake en choisissant d'écrire sous un autre nom était de tenter quelque chose de différent chez un autre éditeur. Il voulait essayer d'écrire un roman en laissant de coté l'émotion, pensant que l'un des moyens de la créer était de la supprimer totalement. C'est ainsi qu'est née la première aventure de Parker.

Implacable, violent, dénué de scrupules et de remords, Parker n'a qu'un seul but : récupérer son argent, se venger et rien ne l'arrêtera.
Souvent présenté par les critiques comme Manchette et Mesplède comme le représentant du travailleur indépendant, de l'artisan luttant pour survivre, Parker est incontestablement un dur à cuire. L'écriture sèche de l'auteur accentue encore ce coté brut de décoffrage. On ne s'embarrasse pas de fioriture, on va droit à l'essentiel. Parker exerce sur le lecteur une répulsion/fascination : on tremble à l'idée d'avoir à croiser un jour le chemin d'un tel individu, froid et déterminé, mais on ne peut s'empêcher de souhaiter qu'il réussisse dans son entreprise.

Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

Westlake a publié vingt-huit romans sous le pseudonyme de Richard Stark dont vingt-quatre mettant en scène Parker et quatre autres, sorte de spin-off de la série principale, centré sur un des complices de Parker : Allan Grosfield.

Comme une Fleur a été adapté deux fois au cinéma : Le Point de Non-Retour en 1967, avec Lee Marvin et Payback en 1999, avec Mel Gibson.