Les Ombres Mortes

Christian Roux

Rivages / Noir - Octobre 2005

Tags :  Roman noir Roman à énigme Polar politique Vengeance Psychologie Complot Flic Quidam Années 2000 Littéraire Populaire Entre 250 et 400 pages

Edition originale

Un avis personnel...

Publié le : 11 juin 2011

Geoffrey Martin est le nom qu'il porte depuis huit ans, depuis qu'il a perdu la mémoire après un accident de voiture et qu'on a retrouvé des faux papiers avec ce nom inscrit dessus. C'est le nom avec lequel il s'est refait une vie, des amis et une compagne, Josepha. Mais sa vie rebascule une nouvelle fois quand Josepha est retrouvée pendue dans son appartement. Suicide ? Meurtre ? Geoffrey va devoir redécouvrir son passé, ses démons pour comprendre ce qui lui arrive.

Dans « Les Ombres Mortes », Christian Roux s'attache d'abord à ses personnages, à leur histoire, donnant un démarrage plutôt lent avant d'enchainer les évènements et de donner un fond politique à son roman ; comme pour nous dire que derrière chaque action violente, chaque décision politique, c'est la vie de gens qui se trouve impactée, changée, envolée. L'auteur met ainsi en parallèle la vie de Geoffroy et de Lancelot, le flic qui enquête sur la mort de Josepha. Deux destins qui se retrouvent prisonniers de leurs passés et de leur amour. Mais Christian Roux rattrape aussi l'actualité, même si ce livre a été écrit avant l'affaire Julien Coupat, difficile de ne pas y faire référence quand on referme ce roman. Difficile aussi d'en parler plus précisément sans dévoiler un peu trop l'intrigue.

Surement moins percutant que « Braquages » dont on retrouve le commissaire dans quelques scènes, ce livre est par ailleurs plus abouti avec un rythme lent qui augmente petit à petit.


Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

Pour rester dans le thème du terrorisme, il y a « Je Suis un Terroriste » de Pierre Brasseur. Mais si vous volez retrouver un des personnages de « Les Ombres Mortes », dirigez-vous vers « Braquages » du même auteur.

Le début...

Les dix premières lignes...

On m'appelait Geoffrey Martin depuis que, huit ans auparavant, par un beau et frais jour d'avril, on avait extirpé mon corps d'un monceau de ferraille encastré dans un arbre. On a dit que j'avais eu beaucoup de chance de m'en sortir non seulement vivant mais en plus entier. Ce n'était qu'en partie vrai. Il y avait tout de même une chose que j'avais perdue, probablement fichée dans le recoin d'une taule déchiquetée peut-être même lacérée par elle avant de finir compressée dans un cube de métal : ma mémoire. Et avec elle, mon nom (…)


La fin...

Quatrième de couverture...

Geoffrey Martin ne s’appelle pas ainsi. Sauf qu’il y a huit ans, quand sa voiture s’est encastrée dans un arbre et qu’il a repris conscience, miraculeusement intact, c’est ce nom-là qui figurait sur ses papiers. De faux papiers d’après la police. Mais personne n’a pu en savoir plus car le dénommé Geoffrey Martin avait laissé sa mémoire dans l’accident. Que faire face à un individu que personne ne reconnaît, qui ne sait pas comment il s’appelle et qui ne figure sur aucun fichier de police ? Le relâcher dans la nature. C’est ainsi que Geoffrey est "né" pour la seconde fois, qu’il a trouvé un petit emploi de technicien d’entretien et a rencontré Tom qui est devenu son ami. Et puis Josépha a déboulé dans sa vie ; il a trouvé le grand amour. Et il s’est fait des copains : Mourad, Susie et Mario. Toute la bande habite le même quartier, dans une banlieue ni pire, ni meilleure que les autres. La seconde vie de Geoffrey aurait pu s’écouler de la sorte, s’il n’y avait pas ce cauchemar récurrent, cette vision irréelle qui lui envahit le cerveau : un œil détaché de son orbite vient rouler dans le caniveau à ses pieds et tombe dans une bouche d’égout.

Une nuit, la réalité la plus terrible se matérialise en la personne du lieutenant de police Lancelot, qui vient lui annoncer que Josépha s’est suicidée. Impensable. Ils allaient vivre sous le même toit d’ici quelques jours, ils avaient des projets communs. L’officier de police ne croit pas non plus au suicide et commence à mener l’enquête, tandis que Geoffrey, dévasté par le chagrin, va se saouler dans un club où le barman ne cesse de lui servir des coupes de champagne. Étonné, il voit un homme s’approcher et lui dire "qu’il a été choisi". Mais à mesure que la soirée avance, Geoffrey est gagné par une ivresse grandissante, jusqu’au moment où il est mis à la porte par les même gens qui l’avaient "choisi". À partir de cet étrange épisode, l’existence de Geoffrey va se transformer en vrai cauchemar, et quand des bribes de son passé finissent par ressurgir, ce cauchemar tourne carrément à l’enfer. Il comprendra (trop tard) qu’il est devenu le jouet d’une invraisemblable machination.


L'auteur(e)...

Sa trombine... et sa bio en lien...

Christian Roux










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