Les Ailes du Sphinx

Andrea Camilleri

Fleuve Noir - Janvier 2010 - Traduction (italien) : Serge Quadruppani

Tags :  Roman d'enquête Trafic Flic Italie Années 2000 Original Entre 250 et 400 pages

Edition originale

Un avis personnel...

Publié le : 10 avril 2010

Montalbano se sent vieux. Cette vieillesse que l’on sentait déjà dans Le Tailleur Gris et qui, on l’imagine, est aussi une préoccupation de l’auteur. Montalbano ne fait plus faire ce qu’il veut à son corps. Il a cinquante-six ans, et toujours il regarde avec étonnement et perspicacité le monde qui l’entoure. Comme souvent, c’est en étudiant de très près les personnages mis en cause dans un meurtre que le commissaire saisit ce qui échappe à tout le monde. Un petit coup de pression, et le voilà qui obtient ce qu’il veut. De toute façon il n’y a pas trop besoin de le forcer, les affairistes et l’Église ne figurent pas dans son carnet d’amis. Tout ça ne lui laisse pas beaucoup de temps pour sauver son histoire d’amour houleuse avec Livia, même s’il prend toujours un moment pour ses promenades vers le restaurant et sur le port. La marche à pied ça a du bon, et vu que l’essence vient à manquer pour les véhicules du commissariat...
Au milieu de tout ça, l’écriture de Camilleri, les dialogues du tac au tac, donnent le sel principal à cette histoire somme toute banale où meurent de jolies jeunes filles.


Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

Les autres histoires écrites par Camilleri, inimitable !

Le début...

Les dix premières lignes...

Mais où donc étaient passés ces petits matins quand, à peine aréveillé, on se sentait traversé d’une espèce de courant de bonheur pur, sans motif ?
Il ne s’agissait pas du fait que la journée s’aprésentait sans nuages ni vent et toute cirée de soleil, non, c’était une autre sensation qui ne dépendait pas de sa nature de météoropathe, si on voulait se l’expliquer, c’était comme se sentir en harmonie avec l’univers créé, parfaitement synchronisé à une grande horloge stellaire et très bien placé dans l’espace, au point précis qui lui avait été destiné depuis la naissance (…)


La fin...

Quatrième de couverture...

Montalbano fait grise mine. Depuis son incartade avec une très jeune demoiselle, ses relations avec Livia, son éternelle fiancée génoise, battent de l’aile. Sans compter que son récent infarctus l’inquiète. Mais pas le temps de s’apitoyer sur son sort, car le corps d’une femme vient d’être découvert dans une décharge. Et rien n’est fait pour faciliter l’identification. Elle est nue, aucun vêtement ni papier n’ont été retrouvés à proximité. Seul un petit tatouage sur l’épaule gauche pourrait aider les enquêteurs. Un papillon, un sphinx, étrange point commun avec plusieurs immigrées de l’Est, accueillies par une association catholique. Une bonne œuvre pas très claire… Alors qu’il s’occupe d’un mystérieux enlèvement survenu au même moment, Montalbano se heurte à l’évêque et aux hautes sphères de l’Église et de l’État, mobilisées jusqu’à Rome pour entraver la découverte d’une vérité… glaçante.


L'auteur(e)...

Sa trombine... et sa bio en lien...

Andrea Camilleri










Edition(s)...

Informations au survol de l'image...

Réédition

Du même auteur...

Bibliographie non exhaustive... Seuls sont indiqués ici les ouvrages chroniqués sur le site.

Un Été ardent Le Tailleur Gris