Lalie Walker

Biographie succincte...

Lalie Walker naît en 1964 dans la banlieue parisienne d'une mère franco-lettonne et d'un père hongrois… longtemps inconnu.
À la fin d'une adolescence qui la voit éprise de liberté, elle s'intéresse à la politique, à la psychanalyse, et envisage d'entrer en fac de droit. La rencontre avec Assas (la faculté de droit à Paris) l'éloignera de cette voie. Après son bac, elle abandonne temporairement ses études et postule dans une agence de détectives (!), mais c'est en tant que serveuse qu'elle entrera dans la vie active. Passionnée par les langues étrangères, elle sera traductrice ; flirtera avec l'art contemporain et les sciences humaines.
Elle apprend, passé l'âge de vingt ans, l'histoire de son père inconnu. Celle-ci l'amènera jusqu'à entreprendre une thérapie puis à renouer avec les études pour devenir elle-même thérapeute (sophrologie, psychanalyse, psychogénéalogie), tout en menant ses premières expériences d'écriture.
En 2001 paraît son premier roman noir, Pour Toutes les Fois, puis elle crée le personnage de Jeanne Debords, fille d'un juge assassiné, flic tenace qu'elle met en scène de manière récurrente dans cinq romans qui prennent la forme de thriller psychologique tout en tension et lui assurent le succès.
Entre temps, elle aura abandonné la pratique thérapeutique pour se consacrer pleinement à l'écriture (sa vocation), mais aussi à ses passions que sont l'art, ses recherches sur le rêve, la manipulation, la politique.
« Ma vie de romancière, d’écrivain d’une littérature que l’on dit noire, me permet d’explorer certains paramètres issus de la psy et du social, et remplit son rôle : me fondre dans le réel et en extraire un fragment. Et que celui-ci participe à l’intégralité de mon monde et, peut-être, à celui d’un futur lecteur. Passerelle. »

Un commentaire personnel...

Publié le 07 avril 2008

L'impression qui prédomine, à la lecture de Lalie Walker, est celle qui consiste à pénétrer un univers étrange, trouble, tout en tension.
Quelques mots échangés lors d'un salon consacré au polar, m'invite à penser que l'auteur s'investit totalement dans ses romans, s'y fond en tant que citoyenne, avec ses interrogations, ses passions. Pour autant, il ne s'agit pas de récits autobiographiques, mais d'un univers — le sien — reconstitué dans son entier.
Ainsi il sera souvent question de thérapie, de rapport à la maladie, d'art, de rêve, de politique au sens large, tout ce qui constitue Lalie Walker, pseudonyme de celle qui "marche ses rêves"…