Biographie succincte... Bibliographie sélective et non exhaustive...
Il se décrit très bien lui-même (voir ci-dessous), je ne vois pas pourquoi j'essaierai d'en rajouter...
(cf. le défunt www.romanpolicier.com)
Je suis né à Lille, ce qui ne fait pas sérieux pour un écrivain de "polar marseillais". Ça tombe bien, le polar marseillais ne se prend pas au sérieux. Après des études d'anglais plus motivées par l'amour du rock'n roll et des petites anglaises (on est en 1978, je suis punko-mod) que par Shakespeare, je me mets à dévorer tout ce qui s'écrit dans le genre noir outre-manche (Derek Raymond par exemple, le nom anglais de Robin Cook ...). À trente ans, je décide de faire un disque et d'écrire un livre. Le disque sort et porte bien son nom : Les Chers Disparus. Ils ne réapparaîtront pas ... Le livre se passe à Marseille (où d'autre ? j'y ai vécu presque toute ma vie) et s'appelle La Faute à Dégun. Me voilà casé dans le cliché naissant et encore sous-exposé du polar aïoli, dans l'ombre encourageante d'Izzo, ou Carrese.
Comme mon premier bouquin était d'un noir de jais, je décide de faire dans le cocasse : les aventures de Schramm & Guigou, RMIstes justiciers, publiés chez Librio Noir.
Et puis le nouveau siècle arrivant vite, me voila éditeur : je fonde avec quelques amis L'Écailler du Sud, maison spécialisée dans le polar du sud, histoire d'avoir un éditeur dans la cité phocéenne.
Comme beaucoup d'autres confrères (Daeninckx, Pouy), je suis fasciné par le Tour de France (j'en ai couvert douze comme journaliste) et ai écrit un scénario sur le dopage, Contre la Montre, diffusé en 2000 sur Canal Plus.
Publié le 13 janvier 2005
Truculent. C'est sûrement le terme qui convient le mieux à l'univers de François Thomazeau. Chez lui l'humour et le cocasse le dispute au noir le plus sombre. Et puis il y a Marseille bien sûr. Et comme souvent, ceux que cette ville a conquis nous donnerait presqu'envie d'y aller voir de plus près. Mais je ne suis pas sûr qu'ils l'apprécieraient pour autant.