Biographie succincte... Bibliographie sélective et non exhaustive...
Né à Dunkerque, Pascal Dessaint s'installe au début des années quatre-vingt à Toulouse où il situe la plupart de ses romans. Sixième enfant d'une famille modeste, il mène ses études jusqu'à un D.E.A. d'histoire contemporaine consacré à la Chine avant d'exercer des métiers tels que veilleur de nuit, gardien de musée ou animateur radio.
Pascal Dessaint ne dédaigne ni les outrances du néo-réalisme ni le fantastique quotidien. À 36 ans, il est l'auteur de deux recueils de nouvelles, d'une aventure du Poulpe, Les Pis Rennais, et de sept autres romans dont La Vie n'Est pas une Punition, Bouche d'Ombre (prix mystère de la critique 1997), À Trop Courber l'Échine et Du Bruit Sous le Silence (grand prix de littérature policière 1999).
Autoportrait paru sur le défunt www.romanpolicier.com
Je suis né dans une famille ouvrière du Nord. J'ai vécu vingt ans à Coudekerque-Branche. Papa est descendu dans la mine à quatorze ans, il a trimé dur toute sa vie, il dit que j'écris des mensonges, il a raison ! Maman a élevé six enfants. Quand j'étais petit, elle disait que lire rendait moins bête. À l'exception du mercredi, je n'avais pas le droit de regarder la télévision. Je lisais donc beaucoup. Cela m'a peut-être rendu moins bête !
Je dois le plaisir des mots à mon frère Eusèbe, qui est un superbe poète, et puis à des auteurs comme Bukowski, Miller, Selby, Cendrars... Je suis né en 1964. J'obtiens laborieusement un bac C - on ne peut pas écrire un roman et se consacrer sérieusement aux mathématiques ! À dix-neuf ans, je vais à Paris, je fais le tour des éditeurs, je dépose des manuscrits un peu partout, ils seront refusés, je patienterai dix ans avant de publier mon premier roman.
En attendant, je pars vivre à Toulouse, on est en 1984, je fais des études d'histoire, j'écris des livres, je dirige une revue consacrée à l'Asie, je suis veilleur de nuit, animateur radio, je dors très très peu. J'obtiens un DEA d'histoire contemporaine en 1989, mais je n'en peux plus d'avoir le cul entre deux chaises, je prends un risque énorme et pas toujours très bien compris, j'abandonne mes études, je me mets à écrire assidûment.
En 1991, j'accompagne pendant deux mois le peintre naturaliste Eric Alibert dans les Alpes, nous traversons tous les grands massifs, de la France à la Slovénie. Grâce à cette expérience, je me découvre la passion de la montagne, j'y cours désormais dès que ça m'est possible, dans le Couserans en Ariège, j'y trouve mon équilibre.
Ma démence est récompensée en 1992 quand mon premier livre paraît !
Publié le 13 janvier 2005
Je n'ai pas suffisamment matière à faire grand commentaire sur cet auteur, mais j'en ressors tout de même deux choses : le noir, très sombre, et l'humour, très noir.
Et puis signaler tout de même son attachement à la défense de l'environnement...