Bill Pronzini

Un avis personnel...

Publié le : 11 mai 2007

Miss Bradford veut retrouver son père. Passionné par les trains et la route, il a décidé de tout quitter après avoir perdu son travail. Un oncle a laissé une coquette somme en héritage, à partager entre son père, sa sœur et elle-même.
Elle charge le privé de retrouver sa trace, d’autant que la veille est parue une photo dans le journal où il pose, accompagné par deux autres saisonniers.
Nameless se lance à la recherche de ce sdf, côtoie tout un monde de marginaux qui vivotent près des gares, attendent ces trains, ces wagons…

Dixième aventure du détective, durant laquelle il va encore souffrir, être agressé, car bien qu’il sente le danger, il va jusqu’au bout de ses enquêtes.
Une fin un peu spectaculaire, un dernier revirement plutôt inattendu mais comme à chaque fois des personnages avec leurs failles et leurs faiblesses qui les rendent attachants.

Vous avez aimé...

Quelques pistes à explorer, ou pas...

Bill Pronzini a écrit une trentaine de livres avec pour personnage ce détective : à découvrir.

Le début...

Les dix premières lignes...

On me rendit ma licence de détective privé le 1er octobre — et le même jour, on me contacta pour retrouver un clochard.
De ces deux faits, la restitution de ma licence était de loin le plus important ; sans elle, je n’aurais pas décroché le boulot du clochard, ni aucun autre d’ailleurs. En fait, c’était comme ça : pas de licence, pas de boulot, depuis deux mois et demi, depuis que la Commission d’Etat m’avait retiré ma licence sans raison valable. J’étais tellement fauché que j’avais dû renoncer à mon bureau de Drumm Street (...)

La fin...

Quatrième de couverture...

Moi, le privé sans nom, je n’ai aucun goût pour le trimard. Il a fallu pourtant que je m’y mette pour aller à la recherche d’un clodo. J’ai pris le dur et de sérieuses dérouillées. J’ai fréquenté le milieu de la cloche, nagé au fond d’un puits en compagnie de deux cadavres. Mais j’en suis ressorti avec la Vérité. Et elle n’est pas belle à voir.