Viviane Hamy - Mai 1995
Tags : Roman d'enquête Flic Paris Années 1990 Entre 250 et 400 pages
Publié le : 31 mai 2005
Sam Goodman, le beau gosse, est un des personnages récurrents de Maud
Tabachnik lorsqu'elle écrit à "l'américaine". Mais cette fois elle
choisit de confronter son lieutenant chéri à la capitale française et
l'envoie à Paris le temps d'un échange de bons procédés entre les
polices française et américaine.
Accueilli au Quai des Orfèvres, Goodman rejoint l'inspecteur Christian Martial et ses collègues à la poursuite d'un psychopathe retors qui dépose des
explosifs à travers la capitale, jusque sur le plateau du 13h00 de TF1.
Goodman choisit la méthode expéditive, comme à son habitude, et
provoque depuis la télévision, le criminel, entrainant de sa part une
réaction en chaîne inattendue. C'est le moment que choisit Myriam, sa
mère, qui a déjà voulu loger son fils chez une cousine, pour débarquer
à Paris et prendre part à l'enquête...
Maud Tabachnik nous offre là un épisode supplémentaire de la saga Goodman,
délaissant pour une fois son acolyte, la journaliste Sandra Kahn. Un
roman à suspense où on retrouve le psychopathe intelligent qui finit
par céder à ses pulsions (ce qui le perdra), un quarteron de policiers
français (un parisien, un breton, un corse, un auvergnat) face à un
représentant de l'école américaine, quelques allusions aux tendances
droitières, parfois extrêmes, de certains membres de la police,
tendances que ne manque jamais de dénoncer l'auteur, un caricature de
mère juive particulièrement envahissante...
Autant d'éléments qui constituent une agréable lecture, mais sans grande
originalité et qui donc ne soulève guère l'enthousiasme. Divertissant,
sans plus...
Quelques pistes à explorer, ou pas...
Si vous souhaitez retrouver Sam Goodman dans d'autres aventures, il apparaît également dans d'autres romans de Maud Tabachnik comme Un Été Pourri, qui précède celui-ci, ou encore Gémeaux.
Les dix premières lignes...
Vertigo dans sa tête enfoncée dans les épaules.
Démarche furtive vers les ascenseurs sur des genoux creusés d'angoisse.
Télé vampire, télé vendue, tel est pris qui croyait prendre.
12h47.
Large bureau en forme de lame de sabre où sont assis les monarques de ce royaume dérisoire.
Son ventre qui brûle de haine à la vue des faces aux bouches cramoisies et menteuses, béantes comme des plaies.
Obséquiosité frénétique des serveurs de la Messe qui s'affolent encore autour.
12h59.
Jingle. Logo. SILENCE (...).
Quatrième de couverture...
Exaspéré par les méthodes plutôt expéditives de Sam Goodman, son
patron profite d'un échange de policier dans la cadre d'Interpol pour
le faire muter à Paris : "Vous êtes grillé, Goodman ! Faites-vous
oublier. Vous avez encore du bol qu'on vous envoie chez les frenchies au lieu de vous virer !"
Un appartement exigu dans le Marais, un demi-bureau Quai des Orfèvres : tu
parles d'un bol ! À part ça, l'ambiance à la police parisienne vaut
bien celle de Boston. Tout le monde est sur les dents à la suite d'une
série d'attentats revendiqués par un psychopathe. Enquête pourrie.
Pourquoi ne pas en charger le ricain ?
Sam est ravi. Les dingues, il a l'habitude. Là-dessus sa mère débarque à Paris.
Décidément, la fête est complète...
Sa trombine... et sa bio en lien...
Informations au survol de l'image...