Mickey Spillane

Biographie succincte...

Mickey Spillane voit le jour le 9 mars 1918 à Brooklyn sous le nom de Frank Morrison Spillane. Après des études de droit, il se dirige vers l'écriture de pulps et de comics. Pendant la seconde guerre mondiale, il entraîne des pilotes de chasse pour l'US Air Force. A son dénouement, il reprend l'écriture, travaille comme artiste de cirque et participe même à une enquête du FBI sur des trafiquants de drogue. Il en sort avec une blessure par balle et une à l'arme blanche.
Cela l'inspire sans doute pour son premier roman paru en 1947, I, the Jury, traduit en français par J'Aurai ta Peau. C'est la première enquête de l'inspecteur Mike Hammer qui le rendra célèbre. Il signe alors six autres romans jusqu'en 1952, stoppe l'écriture et devient témoin de Jéhovah. Il écrira par la suite une quinzaine de romans, créant de nouveaux personnages comme Le Gil ou McBride à l'occasion. Il décède le 17 juillet 2006 aux États Unis.
Plusieurs films ont été tirés de ses œuvres, du classique Kiss me Deadly de Robert Aldrich au Solo pour une Blonde ou Mickey Spillane hymself interprète son détective Mike Hammer.

Un commentaire personnel...

Publié le 05 janvier 2011

« Those big-shot writers could never dig the fact that there are more salted peanuts consumed than caviar ». (Les grands écrivains ne comprendront jamais qu'il y a plus de cacahuètes salées de consommées que de caviar).
Mickey Spillane ne se voyait pas comme un écrivain, tout au plus comme une machine à écrire et produire des récits dans le seul but de gagner sa vie. Cela ne l'a jamais empêché de côtoyer les sommets et de vendre plus de 140 millions de livres de par le monde, série en cours.
Jugé réactionnaire dans son pays, taxé d'homophobie et de xénophobie, misogyne au possible, raillé par la critique pour ses romans bourrés de violence et d'érotisme, Spillane n'a jamais cherché à démentir ses propos, allant même jusqu'à les revendiquer. Ses différentes convictions se retrouvent dans ses récits, notamment dans son personnage Mike Hammer. Croyance personnelle ou bluff médiatique, difficile à dire.
Il laisse derrière lui une œuvre hétéroclite dont les restes semblent aujourd'hui fanés par le temps et la libération des mœurs mais qui, pour le passionné ou le curieux, peut se révéler plaisante.